Chapitre 35 : Le groupe, avril 1991
"Choisis un travail que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie."
Confucius
L'année est passée à toute vitesse, nous avons rempli des salles, des salles et des salles encore. Nous nous sommes arrêtés dans des villes dont je ne connaissais même pas le nom. Nous avons sillonnés les Etats-Unis du nord au sud en passant d'est en ouest.
Cela fait maintenant un an que Katie travaille pour nous. En passant par la cuisine de l'hôtel, je demande d'exécuter un gateau pour fêter cela dignement. Je ne sais pas exactement ce qui se passe entre elle et Oliver mais ils sont toujours fourrés ensemble et lorsque je pose la question, ils me répondent que c'est normal vu qu'ils travaillent sur les mêmes projets...
Nous sommes installés sur notre terrasse, nous avons pris l'habitude de prendre l'appartement terrasse et c'est assez rare que nous descendions pour prendre nos repas. Je ne pense pas que nous fassions des caprices de stars, sauf peut-être celui-ci. Nous apprécions de vivre ensemble, et nous aimons nos fans, mais nous avons besoin d'avoir des moments à nous et les repas en font partie.
— Katie, je voulais te souhaiter un bon anniversaire ma grande, je lui dis en lui mettant le gâteau devant elle.
— C'est super gentil Julian ! Tu es adorable, mais ce n'est pas mon anniversaire, je suis née le 2 juillet comme les enfants, tu devrais pouvoir retenir la date, non ? me dit-elle en souriant.
— Tu te trompes ma grande, cela fait exactement un an que nous avons signé un contrat d'embauche avec une fille timide qui ne savait même pas qu'elle allait travailler pour un groupe de musiciens !
— Vous avez retenu ce genre de choses, nous dit-elle, les yeux humides.
— Bien sûr, ma grande, c'est le genre de choses que l'on retient, tous les cinq ! ajoute Thomas.
— Merci d'avoir signé, tu es devenue une personne indispensable à l'équipe. Je me doute que cela ne doit pas être facile tous les jours : on a notre caractère et on a une drôle de vie, mais on apprécie que tu sois là, merci d'avoir signé !
— Merci de m'avoir proposé le job ! J'adore ce que je fais et je vous adore, tous autant que vous êtes ! Vous êtes géniaux comme patrons, tous, merci, nous dit-elle.
Une année de travail de plus qui s'achève. Une année qui nous rapproche de notre but. J'y crois, tous les jours un peu plus. Tout se met en place pour y arriver.
Nous avons aussi peut-être un deuxième caprice de star, on a besoin de faire du sport, et personnellement j'aime nager. Je vais courir aussi tous les jours avec Thomas. Nous faisons nos dix kilomètres quotidiens, mais j'aime nager, cela me fait un bien fou, alors je veux une piscine dans l'hôtel dans lequel nous descendons. Thomas nage une ou deux fois semaine, les autres jours, je nage avec Hugo. Quand Thomas ne nage pas, il va faire de la salle avec Hector qui s'entraine quotidiennement.
Cela nous permet de nous entretenir physiquement, ce dont nous avons besoin pour pouvoir faire les trois heures de show que nous faisons quatre jours semaine, mais cela nous permet aussi de casser les binômes que nous formons dans notre quatuor. La natation me permet d'échanger avec Hugo sur des sujets que nous n'abordons pas spécialement lorsque nous sommes à quatre.
Nous sortons de l'eau et nous nous installons sur les transats afin de profiter du beau soleil. Hugo s'endort directement, moi j'observe. Thomas est en compagnie d'une brune aux longs cheveux, habillée en vêtements de sport elle aussi. Cela n'est plus arrivé depuis la mort de Sarah et si nous avons passé quelques heures dans le lit de l'une ou de l'autre, c'est malheureux à dire, mais c'est la vérité, c'était uniquement physique. Il n'y avait aucun sentiment présent dans ces moments-là.
Depuis la mort de Sarah, Thomas est éteint, il écrit, il chante avec ses tripes, mais plus aucune fille ne l'attire. Ses nuits sont peuplées de cauchemars et une nuit sur deux, je le retrouve assis en transpiration et en train d'haleter, le cœur battant à tout rompre. Nous dormons toujours dans le même lit, mais malgré tout, je n'arrive pas à calmer la douleur qu'il a au fond de lui. L'écriture lui fait du bien, mais, il en veut à la terre entière. Je sais qu'il donnerait sa vie pour pouvoir prendre Sarah à nouveau dans ses bras, alors le voir sourire à une fille me fait plaisir. Il l'embrasse sur la joue et se dirige vers nous. Il enlève son t-shirt et met de la crème solaire sur son torse, puis il me tend le tube afin que je lui en mette dans le dos, c'est un vrai blond, avec une peau de blond, mais bon il ne doit pas se plaindre, il résiste bien au soleil tout en protégeant sa peau,
— Tu n'as rien à me dire ?
— Que veux-tu que je te raconte ? Tu m'as déjà mis de la crème solaire dans le dos, non ? me dit-il tout sourires.
— Te fous pas de moi, mec, c'est qui la brunette ? je lui demande en étalant la crème dans son dos.
— Bien curieux, il me semble, dit-il.
— Belle gueule et curieux, tu me connais tout de même, je lui dis en le bousculant de son transat.
Nous commençons à jouer comme des gamins avec les essuis et les coussins qui se trouvent sur nos transats. Hugo se retourne et continue à dormir. Je ne fais pas attention, Thomas m'a pris dans ses bras et me jette dans la piscine, mais vu que je m'accroche, il tombe à l'eau avec moi. Quelques minutes plus tard, nous sortons de l'eau et il entame la conversation.
— Elle se nomme Dorothé, elle fait du sport à haut niveau, elle fait des arts martiaux, elle est ceinture noir en judo et en karaté. Il y a une compétition demain soir, elle est ici à l'hôtel avec son équipe. Elle est capitaine de son équipe. Et je l'ai invitée à dîner avec nous ce soir.
— Tu l'as invitée à dîner ? Mais c'est génial mec ! Félicitations !
— Hey, on ne s'emballe pas, on va juste dîner d'accord. J'ai une question Julian.
— Vas-y, je t'écoute.
— Pourquoi tu n'as personne ? Tu as une nana de temps en temps, mais autrement, personne pourquoi ?
— Plusieurs raisons à cela mec et la première c'est Jessica, je me suis déjà fait piégé par une nana, elle me fait tourner en bourrique, alors une nana cela suffit, je lui réponds.
— Idiot va, tu parles de ma fille là.
— Tout à fait, j'en suis complètement gaga et tu le sais, je ne l'ai jamais caché !
— Tu as dit plusieurs raisons, cela n'en fait qu'une ?
— Je dois être franc ?
— Ça c'est une question que je ne veux pas entendre. Oui, tu dois être franc, s'il te plaît, sois-le.
— Je te vois tous les jours, surtout toutes les nuits, te débattre avec tes démons et c'est quelque chose que je ne veux pas vivre. Je ne veux pas souffrir comme toi tu le fais et puis je ne veux pas te laisser. J'ai juré à Sarah de m'occuper de vous trois et de toi en particulier, alors je le fais.
— Julian, je ne veux pas que tu sois malheureux à cause de moi. Il faut que tu fasses ta vie aussi.
— Je ne veux pas pour le moment Thomas. Je suppose qu'un jour je rencontrerai la femme qui me fera dire "oui, c'est elle, pour elle, je m'assieds, je me pose, et je m'éloigne de toi pour quelques heures par jour", mais pour l'instant je n'en ressens pas le besoin. Maintenant si tu estimes que je t'étouffe, tu me le fais savoir et je m'éloigne.
— Non, je veux que tu restes auprès de moi, aujourd'hui, demain et les dizaines d'années qui suivent. Mais je ne veux pas que tu gâches ta vie à cause de moi. Le jour ou tu aimes une nana, je veux que tu tentes ta chance, promis ?
— Promis Thomas, mais saches que je ne pense pas gâcher ma vie. Je suis heureux comme cela, avec toi, avec les enfants, avec le groupe. J'aime ce que je fais et j'aime les personnes avec lesquelles je travaille. Que demander de plus ?
— On est d'accord mec, comme d'habitude. Mais je voudrais vous présenter Dorothé ce soir, si cela ne vous ennuie pas.
— Elle est la bienvenue, mais si elle te fait souffrir, je la bute, c'est simple non ?
— Tout à fait clair !
Dorothé nous rejoint afin de dîner avec nous. Bon, cela démarre mal, je n'aime pas cette fille, mais je ne dis rien à Thomas. S'il estime qu'elle est faite pour lui, il doit le faire. Quel que soit sa décision, je la respecte. Il a besoin d'avoir une vie stable, il n'est pas du style à avoir une nana dans chaque port, ni une nana par soir, mais Dorothé, je ne sais pas, je ne la sens pas. Je pense que je ne changerai pas d'opinion, mais on ne sait jamais. Thomas sourit et cela fait longtemps que je ne l'ai plus vu comme cela, un peu de moins de deux ans, en réalité. La mort de Sarah nous a chamboulé, tous, mais lui il est vraiment meurtri, marqué. Il n'était pas plus âgé que moi quand la femme de sa vie est décédée dans ses bras en ayant mis au monde ses enfants, il y a de quoi perdre les pédales. J'espère que Dorothé le rendra heureux, il a besoin de quelques moments de bonheur, il a droit au bonheur comme nous tous. Je tiens mes réflexions pour moi. Le dîner se déroule sans accroche.
— Bonjour les gars, vous allez bien, nous demande Katie le lendemain matin.
Elle est toujours souriante, je ne sais pas comment elle fait ? Personnellement tant que je n'ai pas un café noir bien fort, bien serré, je ne suis pas réveillé. C'est une chose qu'elle sait et c'est avec l'odeur du café qu'elle me réveille. J'adore cette fille.
— Salut ma grande, déjà debout ? Lui demande Thomas en se passant la main dans les cheveux comme il le fait à chaque réveil.
— Oui, Thomas, on travaille sur un projet et j'ai des questions précises, et il me faut des réponses. Alors je commence, tout d'abord, il y a t-il des jours durant lesquels vous ne souhaitez pas travailler, montez sur scène ?
— Oui, je ne rate pour rien au monde l'anniversaire de mes enfants.
Je suis réveillé, j'ai avalé mon café et je réponds en premier. Thomas me sourit et approuve d'un signe de tête.
— Ok, le deux juillet, vous voulez être avec les enfants, c'est noté. J'ai une question que je me pose depuis le début.
— Laquelle ma grande ?
— C'est qui le père de Jackson et de Jessica ?
— C'est moi, nous répondons tous les deux en choeur, un sourire aux lèvres.
— Quoi, un est le père de Jessica et l'autre de Jackson ? C'est extrêmement rare, deux ovules, deux spermatozoïdes, une naissance de faux jumeaux pour deux relations différentes. C'est incroyable !
J'avoue qu'en l'entendant parler, on éclate de rire tous les deux, mais Thomas reprend la parole,
— Ne te fais pas un film là, oh, stop ! Je suis le père biologique. Sarah était leur maman et j'ai épousé Sarah. Julian n'a jamais fait l'amour avec Sarah. Mais Julian a été le premier à prendre Jessica dans ses bras.
— Elle m'a sourit et elle venait de naître. Le jour de leur naissance a été un des plus beaux jours de ma vie. Je te jure, cette gamine avait quelques minutes et elle m'a sourit. Jamais je n'oublierai le jour de sa naissance, jamais, je les considère comme mes enfants.
— C'est impossible Julian, un bébé de quelques minutes ne sait pas sourire.
— C'est ce que tout le monde pense, mais moi je vous dis qu'elle m'a sourit et aujourd'hui encore cette gamine a conquis mon cœur. Je n'appartiens qu'à une seule femme et c'est Jessica. Ce sont les enfants biologiques de Thomas, mais même si je ne suis pas leur père biologique, je les considère comme mes enfants. J'ai juré à leur mère de prendre soin d'eux et je le ferai.
— Pourquoi cette question ? demande Thomas.
— Je voulais savoir Thomas, c'est tout. Vous parlez l'un comme l'autre de "mes enfants", je voulais savoir qui était le père, simple curiosité.
— Faut pas hésiter, si tu as des questions, on y répond.
— Oui, on reprend : donc vous voulez être à la maison pour le deux juillet, tous les ans je suppose?
— Oui, tous les ans, aucune exception, j'ajoute.
— D'autres dates ?
— Noël, l'anniversaire de nos frères, de maman et de papa.
— D'accord. Autre chose ?
— Oui, si Jon appelle que l'on soit en plein milieu du jour, de la nuit, au pôle nord ou à Tahiti, on arrête de faire ce que l'on fait et on prend l'appel, là aussi aucune excuse.
— Cela je l'avais compris, je sais ce qu'il représente pour vous.
— Pourquoi toutes ces questions Katie, je linterroge.
— Je vous l'ai dit, on travaille sur un projet, mais tant que je n'ai pas fini, vous ne saurez rien, pas la peine d'essayer. On vous tient au courant d'ici la fin de semaine.
Elle se lève et s'en va. J'avoue que nous sommes perplexes l'un comme l'autre. Katie à peine sortie, Hugo et Hector déboulent dans notre chambre :
— Salut les gars, c'est quoi cette histoire de projet ?
— Salut les mecs, aucune idée, Katie nous a demandé quelles étaient les dates durant lesquelles nous ne voulions pas être sur la route. Nous lui avons donné des dates précises et chez vous?
— Oliver a posé les mêmes questions ! Bizarre; ajoute Hector.
Nous comprenons le pourquoi des questions à la fin de la semaine. Vendredi soir, nous sommes occupés à dîner et Oliver nous demande notre attention. Il allume le rétroprojecteur, et diverses images de festivals de musique passent devant nos yeux. Des photos des Stones, de U2, de Bon Jovi défilent devant nous, jusqu'au moment ou je crie "Stop" et Oliver arrête de faire défiler les images, il a un sourire éclatant sur les lèvres. Moi je suis certain d'avoir vu notre nom sur les photos, j'en suis certain !
— Mec, tu déconne là ?
— Julian t'as vu quoi ?
— Vous n'avez rien vu ? Aucun des trois ? Je leur demande, tout à fait incrédule. Fais marche arrière Oliver, ils vont comprendre. Moi, je suis aux anges, mais je ne dis rien, je veux que mes frères découvrent aussi ce que moi j'ai vu.
Oliver fait défiler les images en marche-arrière et notre nom apparait sur l'affiche du "festival de Reading" en Angleterre au mois d'août. Notre nom est en tête d'affiche pour le deuxième soir, en effet Nirvana est en tête d'affiche du premier soir.
Une autre photo apparait à nouveau avec notre nom en tête d'affiche, mais cette fois-ci, il s'agit du festival de "Cumbria rock" en juillet en Angleterre. Nous partageons l'affiche avec des pointures de la musique comme Marillon et Loud. Nous apparaissons aussi au "Indonesia Rock Festival", tout comme sur l'affiche du festival de "Werchter" en juillet 1991, au côté de Sting, Iggy Pop ou Paul Simon.
Oliver a continué à faire dérouler les photos et notre nom apparait régulièrement sur les affiches. Et c'est tout simplement grandiose, surtout lorsqu'il ajoute gentiment :
-Il y a pratiquement deux ans, j'ai fait la connaissance de quatre frangins, marqués par la vie. Mais malgré tout ce que la vie vous a fait enduré, un de vous quatre a juré à un autre que leur groupe ferait une tournée mondiale en stades pour le mois de juillet 1991. Entre temps, j'ai commencé à travailler pour ces frangins et malheureusement, je n'ai pas trouvé de stades assez grands pour les faire se produire. Alors afin de satisfaire les fans, afin de répondre aux demandes et surtout afin d'honorer la promesse de Julian face à Thomas. Je me suis dit qu'une tournée mondiale en salles, en stades et en festivals, serait plutôt la bienvenue. Vous en pensez quoi les gars ? Nous demande-t-il un sourire illuminant son visage.
On s'est levé de nos chaises, et on fait défiler les photos avec notre nom dessus. Parfois, nous sommes au même festival que les Bon Jovi, parfois, nous y sommes un jour avant, parfois un jour après, mais nous l'avons notre tournée mondiale en 1991. Aucun de nous n'arrive à parler et quand je regarde mes frères, tous ont les larmes qui coulent sur les joues. J'ai beau être la grande gueule du groupe, mes joues sont elles aussi inondées de larmes. Thomas est le premier à se reprendre, il essuie ses yeux sur son bras de chemise, se dirige vers Oliver et le prend dans ses bras en disant :
— Tu es la meilleure chose qui nous soit arrivée, merci, merci de tout cœur, Oliver, merci !
Hugo, Hector et moi-même sommes dans les bras les uns des autres. C'est un des plus beaux jours de notre vie. Nous faisons une tournée mondiale, on y est arrivé et en peu, très peu de temps. Cela fait deux ans et demi que nous chantons, notre premier album était dans les bacs en décembre 89 et notre deuxième a trouvé sa place en juillet 90, c'est tout simplement fantastique. Thomas entraine Oliver vers nous trois et nous nous mettons dans les bras les uns des autres et cela nous fait un bien fou. Après quelques minutes, Thomas fait monter du champagne, nous serre une coupe et lève son verre en nous disant :
— Merci à vous tous d'être présents, merci de votre dévouement, merci de votre créativité, merci de votre patience. Chacun à votre façon vous avez changé ma vie et je pense que nous avons changé la vie l'un de l'autre. Nous faisons un travail extraordinaire. Je me suis toujours dit qu'un jour, nous ferions de la musique et que nous pourrions vivre de notre passion, mais je ne m'y attendais pas aussi tôt. On est une équipe géniale, une famille formidable, merci à tous. Je voudrais te remercier toi, Julian, tout spécialement. Je me souviens que lorsque nous sommes rentrés à la maison après la naissance des enfants, nous étions à deux dans une des camionnettes de location et je ne me souviens plus de savoir comment nous sommes rentrés. J'étais à côté de mes pompes et si je ne vous avais pas eus, je pense honnêtement que je me serais tiré une balle dans la tête. Mais toi, Julian tu as mis ta main sur mon bras pour me faire remarquer que nous étions arrivés devant la maison et tu m'as dit "on va y arriver, mec, d'ici deux ans, en juillet 1991, on fera une tournée en stades et mondiale" et putain, tu avais raison. Je t'avoue que ce soir-là, je n'y ai pas cru, mais en voyant le travail que l'on faisait jour après jour, petit à petit cette idée à germer dans mon cerveau, mais je n'y croyais pas pour cet été, je pensais plutôt à 92/93, pas à dans quelques semaines. Merci à tous.
— Tu oublies une chose, mec ! J'ajoute.
— J'étais certain de ce que je te disais, je le savais !
— Et comment tu peux savoir cela ?Questionne Thomas, intrigué.
— Tu as oublié ?
— J'ai oublié quoi ? demande Thomas en fronçant les sourcils.
— Je suis "Monsieur Je sais tout", alors forcement, cela je le savais, je lui dis en le prenant dans mes bras.
Il ne dit rien, mais j'ai vu que ses yeux sont brillants, il m'embrasse dans les cheveux et ajoute à mon oreille "je t'aime frangin". Moi aussi j'aime cet homme, il est le meilleur frère que l'on puisse rêver d'avoir, oui le meilleur et malgré tout ce que l'on a traversé, je ne veux rien changer, rien sauf la mort de Sarah, mais malheureusement, je ne pourrai jamais le faire.
Note :Reading festival est le plus ancien festival de musique fondé en 1971. Nirvana fut en tête d'affiche en 1991, festival se déroulant à Reading ville d'Angleterre. Source : http://www.readingfestival.com
Cumbria rock festival : http://www.ukrockfestivals.com/cumbria-rock-festival-1991.html
Indonesia Rock festival: https://rockindonesia25.wordpress.com/2014/04/27/festival-rock-se-indonesia
Werchter-festival: http://www.rockwerchter.be/fr/historique/detail/rock-torhout-rock-werchter-1991
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