Nice
Ce soir, j’ai chaud et je tourne en rond dans mon lit avec, en tête, des pensées tristes et en même temps intimes. Que penser de plus à 4 h 53 à part à cette femme dont les songes me guident à l’appeler dans cette nuit estivale et où le ciel azur a laissé place aux Étoiles. Les mêmes que celles qu'il peut y avoir autour des hautes marches d’une société de notables et où d’autres lumières et stars gravitent pour ainsi dire.
Mais je ne trouve pas le sommeil, car elle me fait rêver en mode éveillé et rien que de repenser à sa douce voix, me donne des sueurs, des bouffées de chaleur, les mêmes que pendant et après nos danses rythmées par mes reins et de ses fesses contre mes hanches. Cependant, même après moult réflexions et actes disons assez personnels, je ne trouve toujours pas le sommeil. Ce repos d’une journée en mer où j’ai nagé plus d’une fois pour tenter de me vider l’esprit. Et croyez-moi, cela m’ennuie fort et m’agace, car cela m’obsède de penser à cette femme, elle m’hypnotise. Elle qui m’enivrait de son doux parfum, comme s’appelle-t-il déjà ?
The One de Dolce & Gabbana, non Miss Dior enfin, c’est parfois tantôt l’un tantôt l’autre, tout dépend de son humeur. Cette nuit est chaude et en même temps froide. C'en est trop pour moi, je m’en vais et sors de mon appartement pour essayer de prendre le frais. Après avoir marché dans le quartier de ma ville, à cette heure-ci, désertique, j’ai toujours aussi chaud, et ce malgré la fraîcheur nocturne. Alors, je tente une autre technique, m’allonge sur un banc au bord de mer et me grille une clope en observant la Voie lactée, qu’elle est belle, mais pas autant qu’elle et merde c’est reparti, j’y repense. Que dire que faire, je l’ignore, enfin, quand les premières lueurs du jour s’annoncent, vous ne me croirez pas qui j‘aperçois ?
C’est elle, j’ai reconnu sa silhouette entre mille s’approcher de ma position. Je dois rêver, non c’est bien elle. Elle que j’aime, elle que j’idolâtre comme une déesse, elle qui brille comme un Soleil. Elle me sourit, larmes aux yeux, baisse son regard enchanteur et de sa douce voix, me demande pardon. Ce mot résonne en moi comme un tremblement de terre et en même me fait l’effet d’une explosion d’un volcan. Je me rassois, elle se pose à mes côtés, silencieuse, me prend la main, sa peau est douce comme toujours et nous plongeons nos regards à l’horizon comme si nous n’étions jamais partis. La mer s’étend à perte de vue. L’un l’autre dans le chagrin mais à ce jour nous nous sommes retrouvés au gré d’une insomnie emplie de mélancolie, chaude et étoilée.
Comme quoi même si nos pensées passées étaient différentes, l’essentiel c’est de revoir les premières lueurs du jour. Ensemble. Le plus beau pour moi, pour nous et de nous revoir enlacés l’un contre l’autre à s’aimer de nouveau comme au premier jour. Pour toi ma Déesse, ma Reine, ma Vie, je ferai n’importe quoi.
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