Je lis
Ça faisait longtemps.
J'ai lu Miss Isslande de Audour Ava Olafsdottir, un pur chef d'oeuvre de l'écriture implicite. Une histoire d'une froide lenteur qui reste diablement poignante.
J'ai lu Diên biên phú de Marc-Alexendre Oho Bambe, une histoire d'amour pleine de passion entremêlée d'une douce amitié. Un rythme étrange avec une écriture lyrique aux notes d'un slam.
J'ai lu Chevauche brume de de Thibault Latil-Nicolas (non terminé), de la médiévale fantasy faite d'une armée d'hommes bien grossiers qu'une cavalerie de femmes archères vient ébranler jusqu’au plus profond de leurs principes pour résoudre ensemble le mystère d'une brume mère de monstres noirs. Un style un peu trop ampoulé à mon gout qui a fini par me fatiguer.
J’ai lu Le sourire du scorpion de Patrice Gain, L'histoire d'une famille nomade secouée d'un drame qui se déroule avec une effroyable lenteur au rythme de longue description que la chute magistrale éclipse en quelques pages.
J'ai commencé Elric de Michael Moorcock et la première phrase est celle-ci : "Un teint d'une pâleur mortelle". Je ne sais pas vous, mais je suis émerveillé par l'affront de commencer par une phrase sans verbe qui pourtant heurte brutalement.
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