Chapitre 15 - Retour au Royaume
Sauron et Vorondil se tenaient, seuls, au milieu de la pièce. Il y avait du sang partout sur le sol. Sauron avait encore son épée enfoncée dans le corps du monstre. Son visage était couvert de sang. Doucement, il retira sa lame et se redressa. D'autres démons ? pensa-t-il. Il semblait préoccupé par les derniers mots qu'il avait entendus. Vorondil s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule en la serrant.
— Tout va bien ? lui demanda-t-il. Ne restons pas là, nous ferions mieux de rentrer à Dorwin. De plus, Cirth m'a parlé du mystérieux grimoire que vous avez trouvé, j'aimerais l'étudier de plus près.
Sauron reprit son souffle et se leva à son tour. Les deux garçons se dirigèrent vers la sortie du château, longeant le couloir côte à côte. Ils semblaient se rapprocher comme des frères. Vorondil félicita Sauron et montra son admiration pour le combat qu'il avait mené. Vite, ils aperçurent la lumière du jour et non loin, leurs compagnons. Tout le monde les attendait, inquiet. Cirth courut vers eux le premier, notamment en direction de Sauron qu'il avait laissé derrière.
— J'ai eu si peur pour toi ! Que s'est-il passé ?!
— Sauron a tué cette bête d'un coup d'épée, nous n'avons plus rien à craindre désormais, répondit Vorondil en remontant sur son cheval avec l'aide d'un de ses hommes.
— Cette épée t'a finalement été utile, remarqua Cirth. Je pense que tu peux la garder, elle ne sera d'aucune utilité ici de toute façon.
— Dépêchez-vous de vous mettre en selle, mieux vaut être rentrés avant la nuit tombée, ordonna le prince.
Tous montèrent sur leurs chevaux et galopèrent vers Dorwin. Ils n'avaient pas de temps à perdre s'ils voulaient y arriver avant le crépuscule. Les hommes étaient impatients, voilà longtemps qu'ils n'étaient pas revenus chez eux. Ils vagabondaient, voyageaient et se battaient aux côtés de Vorondil aux quatre coins du royaume, jusqu'à des pays inconnus, mais cette fois-ci, ils allaient pouvoir profiter d'un repas chaud, s'abreuver de bière fraîche et savoureuse comme on ne pouvait en goûter ailleurs, et lorsqu'ils seraient rassasiés, ils iraient se coucher dans un lit confortable jusqu'au petit matin.
Histoire écrite par A.L MATHERS ♥ IG @a.l_mathers
Illustrée par Noémie DUMONT ♥ IG @la_noun
Corrigée par Mélany BIGOT
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