Chapitre 31 - Le Troupeau de Wendigos

5 minutes de lecture

CONCOURS 2021

Ça y est, nous avons atteint 2 300 lectures sur Scribay et 600 abonnés sur Insta, je vous remercie donc avec un nouveau concours :O Il s'agit cette fois-ci d'un concours d'écriture !! :D

"Mais je ne sais pas écrire" STOP ! /!\ Selon moi tout le monde a la capacité de le faire et c'est ça que je veux vous montrer ;)

2 thèmes au choix :
1️. "Raconte-moi ta rencontre avec un membre de La Guilde des Corbeaux" (Vorondil, Rana, Cirth, Narmacil ou Sauron)
2. "Raconte-moi comment tu as rejoint La Guilde des Corbeaux"

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Quelques règles :
Participation acceptée jusqu'au 21 Mars 2021 à 23h59
10 pages maximum, police Times New Roman taille 12 et interligne 1,5
Je note sur le fond (l'originalité), mais aussi la forme (paragraphes, orthographe) et le respect des règles

1 SEUL GAGNANT = une boîte personnalisée LLDS, une trousse, un bloc-notes et des stickers

Bonne lecture...

Cirth et Sauron se retrouvèrent en face d'un troupeau de wendigos qui ne cessait de grandir. Ils tentèrent de courir vers la gauche mais réalisèrent vite que c'était sans issue. Ils étaient complètement encerclés. Sauron agrippa sa claymore à deux mains et se mit dos à dos avec Cirth qui dégaina une flèche.

— Ce n'est pas comme si nous avions le choix.

— Et moi qui pensais que nous étions seuls, ajouta Cirth.

— Essayons d'en tuer un minimum afin de créer une porte de sortie.

Cirth dégaina toutes les flèches qu'il possédait pour tuer les monstres qui les entouraient. Il en venait de partout, même d'au-dessus de leurs têtes. Sauron n'avait jamais vu un archer lancer aussi rapidement. En un rien de temps, il dégainait une autre flèche, les unes après les autres. Sauron avait un peu plus de difficultés, obligé de venir à leur rencontre pour les atteindre. Il brisa la plupart d'entre eux d'un coup de lame dans le cœur mais eut un peu plus de mal avec d'autres qui venaient à plusieurs sur lui. Dans ces moments-là, il leur coupait un bras, une jambe ou même la tête, mais une tête de wendigo continuait de mordre même coupée. Comment est-ce qu'on va s'en sortir ? se demanda-t-il, inquiet. Est-ce qu'on va s'en sortir ? Ils combattaient depuis une vingtaine de minutes et les wendigos devenaient très nombreux. Ils étaient de plus en plus fatigués. Soudain, Cirth se tourna contre Sauron.

— Je n'ai plus de flèches ! s'exclama-t-il.

— Reste bien derrière moi ! cria Sauron.

Sauron serra le manche de son épée de toutes ses forces. D'un coup, il trancha en deux tous les wendigos à sa portée en balayant la zone avec sa longue lame. Puis il courut en avant et bondit sur une poignée d'entre eux qui s'approchaient. Ils subirent le même sort. Il se retourna pour en embrocher un, se tourna encore et encore pour les tuer les uns après les autres. Cirth l'observait, impressionné. Il avait l'impression de voir une machine de guerre. Il les coupait en deux chacun leur tour, faisant éclater leurs cœurs de glace en mille morceaux. Soudain, il en vit qui s'approchaient de Cirth. Il courut vers lui pour le protéger mais n'eut pas le temps de positionner sa claymore. Il mit ses bras devant lui comme un bouclier, en vain, l'un d'eux lui mordit violemment le bras tandis qu'un autre lui griffait le visage. D'un coup sec de son épée, il les écarta de lui et les tua.

— Sauron, ça va ?!

— Ne t'inquiète pas pour moi ! Essaie de ramasser quelques flèches prudemment ! lui ordonna-t-il.

— Entendu !

Sauron brandit sa lame recouverte de sang vers l'avant. Il semblait voler au-dessus de ses ennemis, coupant chacune des bêtes en deux, leurs bras, leurs jambes, leur transperçant le cœur ou la tête par moments. Il devenait de plus en plus difficile de se déplacer sur ce tas de cadavres. Cirth essayait tant bien que mal de récupérer les flèches qu'il avait dégainées.

Sauron entra dans une folie meurtrière. Il semblait absent de son esprit. Il continua, continua et continua encore à les tuer. Il avait l'impression de ne pas en voir la fin. Il était complètement essoufflé mais ne pensait même pas un instant à abandonner. Du sang giclait sur son visage, coulait le long de sa lame, sur son manche et couvrait ses mains. Combien de temps je vais devoir faire ça ? se demanda-t-il tandis que sa vue commençait à se troubler. Il secoua sa tête pour reprendre ses esprits et courut vers l'avant, sûr de lui, mais fut vite ralenti. Ses jambes ne voulaient plus se déplacer. Elles étaient figées au sol. La fatigue m'aurait-elle envahi ? Lorsqu'il baissa la tête, il vit plusieurs mains noires lui tenir les pieds et s'enrouler autour de ses jambes. C'était comme de la fumée ou du liquide qui s'était matérialisé. Elles montèrent jusqu'à ses bras, l'empêchant même de brandir son épée.

— Merde ! cria-t-il. Qu'est-ce qu'il se passe putain ?!

— Sauron... Sauron... répondit une voix.

— Sauron, nous sommes enfin réunis.

— Comment ça ? Tu nous aurais encore oubliés ?

— Pas maintenant ! cria-t-il.

— Sauron ! s'écria Cirth.

Cirth s'approcha en courant, montant sur les carcasses sans vie allongées sur le sol. Une dizaine de wendigos étaient encore debout, s'approchant de son ami. Il dégaina les quelques flèches qu'il avait ramassées et commença par tuer celui qui se trouvait devant Sauron. Il les enchaîna les uns après les autres, mais cela n'empêchait pas certains de s'avancer.

— Sauron, viens ! On y va !

Sauron tenta de tirer ses jambes, ses bras, il essaya de puiser dans toute la volonté qu'il avait dans le corps mais rien de changea. Il était toujours paralysé. Soudain, il lui vint une idée. Ma volonté ? J'en ai, de la volonté ! Il ferma les yeux un court instant et essaya de concentrer toute son aura autour de lui. Elle apparut, de plus en plus épaisse et rouge, recouvrant son corps. Sauron poussa un énorme cri. Il tira ses jambes et ses bras de toutes ses forces. Les mains le lâchèrent et disparurent, emportées par l'impressionnante puissance qu'il avait libérée. Lorsqu'il ouvrit les yeux, Cirth dégaina sa dernière flèche pour tuer celui qui allait l'attaquer puis lui fit signe de se dépêcher. Sauron rattacha sa claymore dans son dos tout en courant vers son ami.

— J'ai cru que nous n'y arriverions jamais ! s'écria Sauron, essoufflé.

— Merci pour ton aide Sauron.

— Merci de ne pas m'avoir laissé.

Les deux garçons coururent à travers la cité de toutes leurs forces. Ils avaient peur que quelque chose ne les rattrape. Sauron avait surtout peur que les démons le suivent, même si, et il le savait, ils reviendraient sûrement ici ou dans ses rêves. Jamais ils ne le laisseraient tranquille. Arrivés à la lisière de la forêt, ils s'arrêtèrent quelques minutes pour reprendre leur souffle, jetant un dernier coup d'œil derrière eux. Cirth mit sa main sur l'épaule de son compagnon.

— Partons d'ici !

Sauron expira profondément en regardant devant lui et crut voir une silhouette au loin, devant une ancienne église. Il se releva, se frotta légèrement les yeux et regarda à nouveau dans la même direction. Il vit Dagnir devant la porte. Il le fixa quelques secondes avant de suivre Cirth à travers les bois.

Histoire écrite par A.L MATHERS ♥ IG @a.l_mathers

Illustrée par Noémie DUMONT ♥ IG @la_noun

Corrigée par Mélany BIGOT


Actuellement disponible sur Amazon en version papier !

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