Étouffer le désir, une amertume charmante. 

Une minute de lecture

Je sentis sa main qui effleurait chaque partie de mon corps en légèreté. Je sortais de mon sommeil par envie avec des frissons allant jusqu'aux extrémités de mes doigts. Par des chuchotements appétissants, ses doigts s'accrochaient à mes hanches laissant des traces de propriété.

Elle me mordait avec du désir charnel et des jouissements passionnels. De doux longs baisers et une langue curieuse se glissaient sur mon corps qui me procuraient une chaleur intense.

Une odeur infiniment imprudente.

Sa gestuelle lente, la douceur de ses frottements et nos visages transpirants me donnaient envie d'une suite excitante. On s'enroulait sous les draps. Je sentis son souffle au parfum de la virilité passant jusqu'à mes veines pour me faire perdre la tête. Provocatrice et douce, aucun répit n'était en ma possession. Une danse sensuelle, j'espérais que ce moment ne finisse jamais.

Corps contre corps une danse hypnotisante.

Un verre de vin et je me suis aperçue que son palais était aussi fruité que sa peau. Elle finit par me chuchoter des mots de compliments qui me faisaient mal au coeur. Une domination, une frustration, une cigarette, des entractes silencieux qui en disaient long.

Je t'aime mais que pour un temps.

Je posais ma tête sur sa poitrine et je pouvais entendre la mélodie de son coeur qui s'attendrissait face aux battements du mien. Ses mains s'entremêlaient aux miennes, me piquant ma dernière bouffée de nicotine et me soufflait la fumée embrumant mon visage comme un nuage cachant le soleil. En l'admirant, j'avais surpris une humble coccinelle dans le creux de son oreille qui lui murmurait de tendres chants du bonheur.

Les pupilles dilatées, elle semblait perturbé de l'intensité entre deux êtres. Elle réfléchissait si le plaisir durerait une seconde, une saison ou un siécle.

Si un amour s'ouvrait comme un livre et prenait fin à la quatre centième pages. Si le physique n'était qu'une couverture et l'intérieur un secret et une fois ouvert, on laissait échapper le chagrin et on écrivait la chance.

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