Vingt ans
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Je m’arrête, seul, au milieu d’une rue qui marche encore. Je suis foudroyé. Vingt ans plus tard, les cliquetis inquiétants de la grande roue sont toujours les mêmes. Le parfum de ton rire me parvient en écho, puis celui de ta jupe rouge, aux notes d’ivresse et de sucre fondu. Le goût d’un premier amour, sans doute.
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