Moment d’égarement
Sur un banc, assise en bord de fleuve, je me plais à regarder les hommes passer. J’observe doucement cette gente quand soudain une ombre surgit devant moi. Levant les yeux vers cet importun, prête à le rabrouer, je perds étrangement mon latin. Un sourire aux lèvres, semblant fier de son petit effet, le jeune homme (fort appétissant, soit dit en passant) se penche vers moi pour me murmurer :
- Ma Dame, puis-je vous demander un service ? Cela fait un moment que je vous observe et je ne désire qu’une chose : goûter à vos lèvres gourmandes. Oserais-je vous voler un baiser ?
Je le regarde fixement tellement longtemps qu’il prend mon silence pour un assentiment. Sans brutalité, ni paresse, il fond alors sur moi. Sa bouche embrasse mes lèvres, chaude et tendre. Sa langue se fraie un chemin jusqu’atteindre la mienne et l’invite à danser langoureusement. Je réponds à sa requête et là, tout s’embrase.
Je ne sais comment, nous nous retrouvons dans mon appartement. Sans lui laisser le temps de découvrir mon environnement, je le pousse jusqu’à mon lit. Arrachant sa chemise, je mets à nu son torse et ventre. Il s’allonge sur mes draps, s’offrant tout à moi. Venant le chevaucher, je reprends notre embrassade mais très vite je dévie. Je délaisse sa bouche pour descendre dans son cou, donnant ci et là de petits coups de langues, ponctués par de légers mordillements.
Sous mon corps je sens le sien réagir à mes délicieux attentats. Sa peau a le goût du soleil et du miel. J’arrive à son épaule que je mords franchement. Mes mains parcourent son torse lisse puis caressent son ventre jusqu’à suivre le tracé pileux qui mène à sa ceinture. Ma bouche gourmande poursuit mes mains et sde délecte de sa chaleur, de son odeur. Je sens son souffle accélérer lorsque mes doigts agrippent sa fermeture et jouent avec le bouton. Un rapide regard vers mes mains m’apprend qu’il est bien monté. Alors que mes lèvres se referment sur son téton qui pointe, mes doigts caressent son sexe gonflé à travers le tissu de son caleçon. Un gémissement s’échappe de sa gorge et ses doigts s’accrochent plus fort à moi. Changeant de victime, ma langue titille le jumeau et mes caresses se font plus insistantes sur sa rigidité. Il exhale bruyamment sous l’effet de mes assauts. Je décide de reprendre ma route vers son ventre. A mesure que je migre vers le Sud, mes mains entrainent ses vêtements loin de moi. Ainsi, lorsque ma langue parvient à son nombril, je sens contre ma poitrine son membre turgescent se presser.
Je souris à l’idée de le goûuter. J’entends un râle de plaisir glisser au moment où ma bouche se referme sur son extrémité. Je ne peux dire s’il vient de lui ou de moi. Je laisse vagabonder la pointe de ma langue sur toute sa longueur, suivre le tracer des veines et nerfs puis revenir à son frein. Je joue sur celui-ci quand ses doigts se figent dans mes cheveux. Il gémit de nouveau mais se laisse faire. Je gobe son gland et le suçote en alliant douceur et vigueur. Je vois ses abdominaux se contracter sous la monter de son plaisir. Son souffle devient saccadé et ses hanches remuent au rythme de mes mouvements. Je poursuis mes attentions sur son sexe en le sentant approcher de l’extase. Mes mains vont parcourir son corps en passant sur ses cuisses musclées, son ventre tendre, ses côtes, ses fesses. Je savoure de le découvrir. J’accélère mes gestes quand je le sens encore gonfler et durcir dans ma bouche. Mes doigts viennent cajoler ses bourses. Il arrive au bout de sa retenue, prêts à exploser dans ma gorge. Il laisse échapper un « Oooooh ! ». Au même instants je sens…
Un bruit me sort de ma torpeur, je regarde autour de moi et retrouve les hommes passant. Ils ont vraiment bien réussi à éveiller ma faim. Je ris de moi, me lève et retourne chez moi, finir ce que je viens d’imaginer.
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