Don't mutilate. Just like when it hurts.
Les gens mentent, s'inventent une vie qui n'est pas la leur, où ils sont parfaitement heureux. Je préfère avoir quelques malheurs dans une vie qui m'appartient plutôt que feindre le bonheur et une existence pâlotte !
Je suis heureuse d'être moi, de m'assumer. Je ne suis pas parfaite. Je suis un détail face au monde, j'ai des défauts bien sûr. Et alors ? Si vous voulez me juger, il faudrait d'abord que vous soyez parfait. Si vous étiez parfait, vous ne vous abaisseriez pas à juger les gens de la sorte. Tu ne peux pas me juger, personne ne le peut. Je suis moi, ça non plus personne n'y peut rien. Je m'assumerai jusqu'au bout. Oui, parfois je ferai des erreurs, parfois je me casserai la gueule, parfois j'aurai mal... Mais je vivrai à fond, avec cette flamme au fond qui brûle, un désir intense qui me pousse, qui me pousse bien au-delà de mes limites, et avec ce secret, mon deuxième secret – le premier étant, en fait, que je n'en aie qu'un...
Et même quand le sang et les larmes couleront dans ma mer, même quand les bouées de sauvetage se seront toutes dégonflées, même quand la marée tendra l'écume crochue au-dessus de moi, même quand le vent me poussera, quand cette monstrueuse vague d'injustice s'abattra, que sa gorge avalera tout sur son passage, même quand je ne serai plus rien qu'une ombre, même pas encore une morte, quand chaque picomètre de mon monde se sera effrondré sous mes pieds, eh bien il me restera trois choses : il me restera mon désir, il me restera cet amour, il me restera ton souvenir.
10/2010
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