Entre ces rires que je véhicule.

Entre ces peines que je dissimule.

Ce sourire qui cache mon combat,

Enfouit mes souffrances et mon effroi.

Mes vices me dégoûtent.

Mes pensées, je les redoute.

C'est mon être tout entier

Que je fuis sur ce sentier.

Ô démons ! Que vous êtes infâmes !

Que lui avez-vous fait à moi enfant ?

Moi, jeune qui vivait sans aucun drame,

Vous lui avez fait connaître le sang !

Ces entailles sur mon corps,

Ces blessures à mon âme,

Me brûlent comme flammes,

Me torturent encore et encore...

Et pourtant, même dans cette bataille

Même dans cette lutte dérisoire,

Dans cette pièce aux quatre murailles

Une lueur vasille dans le noir :

C'est celle d'un nouvel espoir.

04/03/2021