Tu t'es absentée sans que je ne le sache.

Je t'ai vu beaucoup de fois dansant devant moi.

Maintenant, ton existence n'est plus que flashes

Et je danse de joie.

La fin avec tes compagnons de passion

Ne t'est que déception, et excitation

Comme l'âme impatiente que je suis.

Ta dissolution a exhibé ses biens.

A mon goût et à ma vie,

Tu ne casses plus l'enchaînement de mes idées,

J'avance sans hésitation,

En disant mon ennui.

J'y vois une pointe de fantaisie,

Un semblant de gaieté ;

Parfumé d'égoïsme céleste,

Je t'ai banni de mon existence.

Oh que oui ! Je sais combien je te déteste,

Et ce depuis longtemps, quand tu me testes,

Glissant, insolent, au devant de mes sons,

En ma tête, tu enfouis ta chanson.

Me voilà, pelle-mêle démunie.

Obligée, je deviens ludique

Mais ta silhouette sèche

Me cassent tympans et yeux.

Fou et sauvage,

Sois à jamais banalisé

Au milieu de mes mots,

Et je te pardonneais éventuellement.

(En vers libres, en prose.)

(Et surtout, tentative de répondre au défi ...)