Ma chère faucheuse
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Oh toi ! ma si belle et délicate faucheuse !
Diable que j'aime ta silhouette aguicheuse !
La pâleur de tes lèvres, d'un sort, maquillées,
Et l'abîme sûr de tes pièges irisés,
La douceur atroce de tes serres gantées
Caresse mon âme de ce sanglot gracié,
De ces belles vagues de trêve meurtrière
Qui m'attirent en des étendues familières,
Sonnant le glas d'une horloge malheureuse,
Les aiguilles scintillantes de ta trotteuse,
Pointent l'instant de cet envol tant espéré,
La grâce troublante de ta robe émissaire,
Et la brillance de ta lame justicière,
M'envahissent, alors, d'une paix retrouvée.
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