Jaunes, roses, vertes, orange quelquefois,
Les maisons d'Italie et leurs vieilles façades
Teintent les ruelles calmes en myriade
De couleurs. La ville reluit comme autrefois.

Les trottoirs, oubliés ; les chemins, trop étroits.
Les locaux échangent bises et accolades
Entre eux. Tiens, un passant nous tire sa tirade !
On ne se connaît pas, mais discute tous trois.

On ne comprend pas plus, mais répond toutefois,
Un discours en sourdine en souriant parfois,
Le Sarde bavarde seul : c'est une ballade !

Le soleil culmine dans le ciel sur les toits,
Rougit nos visages et nos bras en cascade,
Et le soir, la chaleur conserve tous ses droits.