Douleur âcre
Peu importe que le vent hurle, peu importe que l'orage gronde, peu importe que mes larmes coulent. Ne vois-tu pas ? Regardes-les, regardes-nous. Mon coeur saignait hier, il a disparu à présent, remplacé par un trou béant dans la poitrine. Ce coeur, tu le tiens entre tes mains sales.
Trop de sang a coulé
Il est temps que ça cesse
Doux agneaux écervelés
Dont les loups se repaissent
Nous avons courru
Des jours, des nuits infinies
Dans un martèlement et chahut
Contournant les sombres vélanis
Ce sont les yeux embués de larmes
Que les agneaux déposent les armes
Leur hurlement de terreur
Met en lumière la noirceur
Douce souffrance futile et vaine
Craquement rauque et sonore
Les innocents cèdent, ils saignent
Sans espoir, souhaitant la mort
Les ennemis nous entourent, nous lorgnant
Affamés tels des vautours, ces mécréants
Se délectant de la terreur infligée
Les observant sans pitié, agonisant
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