Il y a ... nous.
Il y a Toi, et il y a Moi.
Il y a cette soirée, où je traine sur ce site qui n’a rien de sérieux, et où je n’ai rien à faire selon la morale sociale.
Il y a mon envie, mes mains qui s’impatientent, qui trainent autour du clavier alors qu’elles ne veulent que se glisser dans mon pantalon.
Il y a des pseudos qui s’enchainent, mais aucun qui ne me retienne.
Il y a ce « BonneJournée » presque prémonitoire.
Il y a ta présentation directe, l’exposition claire de tes intentions, à l’opposé des miennes.
Il y a ton envie de faire de nouvelles connaissances à travers une discussion simple et posée, sans passer par la case sexualité.
Il y a cette étrange nouveauté qui me surprend, me donne envie de poursuivre.
Il y a mes cuisses si pressées de s’ouvrir qui se calment, mon corps qui se détend.
Il y a cette phrase, ce contrat de non désir, ton cerveau sur OFF.
Il y a ces quelques secondes où tu as compris qui j’étais, ou plutôt qui je n’étais pas.
Il y a ces quelques minutes avant que tu me demandes de casser le virtuel à l’aide d’un appel téléphonique.
Il y a ces quelques jours à peine pour que je cède.
Il y a ta voix qui arrive à moi. Ton aisance, qui m’a aidée à dévoiler un peu la mienne, bien enfouie sous ma timidité.
Il y a ce premier pas vers une éventuelle amitié, qui me donne envie d’en faire un deuxième, puis un troisième…
Il y a nos échanges qui s’enchainent, à l’écrit, à l’oral, qui permettent de nous découvrir chaque fois un peu plus.
Il y a nos sujets abordés, sans aucune limite.
Il y a ton humour, ton côté décalé, ton second degré, et mes rires.
Il y a mes questions, tes réponses, qui me font te connaitre d’avantage.
Il y a nos différences, si nombreuses, si étonnantes qu’elles en deviennent passionnantes.
Il y a ce mercredi soir, et ma photo. Tes premiers mots sur mon physique. Mes premiers frissons incontrôlés.
Il y a ta photo. Mon sourire que tu n’as pas pu voir, mes joues que tu n’as pas vu rougir.
Il y a ma banalité, que tu requalifies.
Il y a ta banalité, qui me liquéfie.
Il y a nos échanges qui changent.
Il y a des nouveaux mots qui viennent se greffer à nos conversations.
Il y a l’envie de se découvrir encore, toujours, intérieurement, extérieurement.
Il y a des visios silencieuses. Ces images de nous presque réelles, presque palpables, qui amplifient nos envies.
Il y a la sagesse, qui s’éloigne peu à peu.
Il y a les compliments, les jolis mots, la sincérité.
Il y a les tentations de se laisser aller.
Il y a les premiers dérapages emplis de désir pour l’autre.
Il y a cet appel, où le plaisir se mêle à l’envie.
Il y a cette date fixée.
Il y a toi, juste là. Il y a moi, juste là.
Il y a tes chocolats, devenus les miens.
Il y a ma cuisse, devenue la tienne.
Il y a ta main, ton regard, tes paroles.
Il y a ton naturel incroyable, et ma peur de te décevoir qui s’envole.
Il y a tes yeux qui rassurent, et ta bouche qui assure.
Il y a nos lèvres qui se touchent, nos mains qui caressent.
Il y a tes blagues, notre conversation parfaite.
Il y a le pont, rêvé.
Il y a ces instants, rêvés.
Il y a ta main et mon désir humide.
Il y a mes gémissements.
Il y a ton extrême délicatesse.
Il y a cette légèreté et cette fluidité si apaisantes.
Il y a mes orgasmes qui s’enchainent. Et l’absence totale de gêne.
Il y a mon dos qui frémit sous tes doigts.
Il y a ta fougue quand tu me déshabilles.
Il y a nos corps qui se découvrent enfin.
Il y a ta tendresse, ton envie, mon corps qui se laisse déguster.
Il y a mes yeux dans les tiens, durant le plaisir partagé.
Il y a nos sourires. Intacts, même pendant ces moments torrides.
Il y a cette spontanéité même après.
Il y a l’humour qui persiste, et que j’aime tant.
Il y a la simplicité, que tu aimes tant.
Il y a des idées qui émergent.
Il y a des projets, des folies envisagées.
Il y a ta présence, dans tous les instants.
Il y a ton intérêt pour moi, entièrement.
Il y a ton lit qui m’attend, ton sourire à tomber quand tu me fais rager.
Il y a les pas que je n’ose pas (encore) franchir.
Il y a cette douce frénésie qui s’empare de moi, toutes ces dingueries auxquelles je pense.
Il y a ton sapio qui m’impressionne toujours.
Il y a tes desserts, que je rêve de goûter.
Il y a ta bouille craquante.
Il y a mon « ptit cul ».
Il y a ta voix qui change, qui s’adoucit par moment.
Il y a la mienne en écho, chuchotée parfois.
Il y a l’absence de complication, le vent de ta liberté qui souffle jusque dans mon cou.
Il y a le plaisir avant tout.
Il y a nos conversations fascinantes, nos envies grandissantes, notre complicité charmante.
Il y a une amitié naissante, qui ira où elle ira.
Il y a la sensualité, et ses troublants effets.
Il y a Toi, et il y a Moi.
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