Vieux rêve 2
C'est le matin, je suis dans mon lit, tranquille... La fenêtre est assez grande et la lumière du jour se déverse partout dans la pièce.
Là, Furet, torse-nu, entre dans la pièce. Il tient un plateau de petit-déjeuner tout prêt et cuisiné par lui-même. Il y a même des gaufres. Des gaufres !!
Il pose le plateau sur ma table de chevet et vient me faire un gros câlin.
- Bien dormis ?
- On a dormis ? demandais-je.
Il rit. D'après les souvenirs que le rêve m'a donné, on avait eu une grosse réunion, remplie de paperasse.
- Un peu. Alors, il reprend, tu as bien dormis durant ce un peu ?
- Oui. Et toi ?
- Pas mal.
Il voit que je suis bizarre.
- Qu'y a-t-il ?
- Rien... Tu es dans la même pièce que moi depuis cinq minutes, et tu n'as pas voulu m'embrasser, ou me chambrer sur le fait que je la fille la plus chanceuse du monde pour t'avoir à mes côté, une seule fois.
Il reste un instant stupéfait avant de rapprocher son visage du mien :
- Tu es en manque ?
- Non, taquiné-je.
Je peux sentir sa chaleur. Il me fixe et, sans rompre le contact visuel, m'embrasse. Il remet un mèche de mes cheveux derrière mon oreille et m'attire à lui. Il finit par s'éloigner :
- Tu te sens mieux ?
J'ai le souffle coupé, je ne peux pas répondre. Il sourit, un peu de manière machiavélique. Ou coquine. Ou les deux, c'est spécial.
- Apparemment, oui.
Il se calle contre moi, de manière à ce que son souffle soit dans mon cou.
- Caresse-moi la tête, s'il te plaît...
- Et puis quoi encore ? Que je t'appelles Maître et que je te ramènes le journal ?
Il me souris. - Je précise que c'est une blague...
- Oh...
Il me fait des yeux de chiens battus.
- Okay, mais bon...
Je ne résiste pas plus et ma main passe dans ses cheveux. Il est tellement paisible ainsi. Il rompt le silence :
- Tu es sûre que tu n'as pas faim ?
- Oui, je suis sûre. Tu veux manger quoi ? Des gaufres ? Une tartine ?
- Non...
- Alors quoi ?
Il se tourne vers moi, une étrange lueur dans les yeux.
- Alors ? j'insiste.
- Uhm... J'hésite
- Décides-toi !
- Je sais ! Je vais commencer par tes lèvres, puis ton cou !
- Pard...
Il m'embrasse dans le cou, ce qui me fait glapir. Il a la peau froide ! Ensuite, ses lèvres remontent vers ma joues et il m'embrasse à nouveau.
- Tu es mon plat préféré ! Tu es à croquer... il murmure dans le baiser.
Annotations
Versions