Chapitre 3 -C'est décidé, je pars !!!-
Quand je me réveillais, je remarquai Jason et Juliette entrain de s’affoler au-dessus de moi. Mon amie était entrain de me secouer comme un pruneau. Ses mots parviennent comme une vague à mes oreilles :
-Artémiiiiiiiiis !!!!! Les cours commencent dans cinq minutes. Je ne veux surtout pas être en retard à mon premier jour d’école ici !
-Euh attend, quelle heure est-il ?
Jason intervint, regardant sa montre :
-5h45.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!!
-C’est bon, fit-il en faisant mine de se boucher les oreilles, je sais, c’est super-tôt.
-Pourquoi m’avez-vous attendue ?
-Parce que, je n’allais pas te laisser toute seule, tu es mon amie,
Me répond Juliette. Jason hausse les épaules et demande :
-Notre présence te gêne donc ?
Il parait blessé, je ne comprends pas pourquoi, je m’empresse de répondre :
-Mais non, je voulais dire que vous allez arriver en retard, à cause de moi.
-Nan, t’inquiète, dit Justine, cependant, je ne pense pas que tu veuille aller en cours en pyjama.
Dès l’heure de la pause, je retrouvais Justine, nous n’étions pas dans la même classe car elle avait pris option Math et mes parents ont choisi grec, comme d’habitudes, en plus, je comprenais tous parfaitement, Jason et moi étions tout les deux en 5ème H. J’était déçue de ne pas être avec mon amie, mais rien de plus, je comptais m’évader. Je ne vous l’avais pas dit ? Je compte m’engager dans l’armée. En vrai, c’étaient mes rêves d’enfant : je voulais montrer à tout le monde que MOI, et MOI SEULE était la plus forte, mais c’est du passé.
Et donc, je compte m’allier avec quelqu’un pour m’enfuir. J’élabore une liste de potentiels (futurs ?) alliés : Jason, Justine, Éric. Je suis un peu triste de penser que mon amie serait trop trouillarde pour m’aider, Éric est ici depuis longtemps et cela n’a pas l’air de le déranger : il trouverait cela absurde, reste Jason, mais je ne sais rien de lui, qui sait s’il n’est pas très colérique ou bien super-violent ? Je vais y réfléchir.
Les cours suivants passèrent tranquillement. Les profs étaient d’un ennui… Nous nous retrouvâmes, moi et ma petite bande, à l’heure du déjeuner. Éric remarqua tout de suite que je n’écoutais pas leur conversation.
-T’es dans la lune ? Ohé, Artémis ?
Je lui répondis par un hochement de tête. Ce n’est que quand la nuit vint que la réponse à la question m’apparut comme une révélation…
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