Laisses-moi te rêver, héros dissimulé
Une minute de lecture
Toi, fusses-tu l’Homme, à qui l’envie d’écrire m’étreint
L’être duquel jadis, j’aurais souhaité la main,
L’individu compassionnel, réel, humain…
J’aurais voulu te rencontrer avant que mon espoir, éteint
ne s'estompe après successions d’esprits malins.
Ceux-là, aux sourires factices, aux nocifs embruns
des larmes dont ils furent les grands mentors alcalins,
Ces menteurs, ces conteuses de fables sans lendemain,
je les aient éclipsé, enfermé dans l’écrin
De mes souvenirs enfouis que je garde lointains
Mais sans les oublier, car je n’apprendrai rien.
Saches, où que tu existes, qu’il s’agisse de demain
Ou d’un autre temps, j’aimerais, sois-en certain
Croire en ta naissance, en tant qu’habitant Terrien.
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