Romain 8; 38,39
Azaëlle, c'est mon prénom.
C'est comme ça que ma mère voulait que je m'appelle.
C'est de l'hébreu et cela signifie : « protégée de Dieu ».
Dès ma naissance Dieu faisait parti de ma vie. Ma vie est liée à sa volonté depuis toujours. J'ai toujours aimé ce prénom, encore plus quand j'en ai compris le sens.
C'est incroyable de penser que Dieu est mon protecteur.
Il n'a pas été dur pour moi d'apprendre les enseignements bibliques, d'aimer Dieu, de commencer à œuvrer dans la prédication, d'assister régulièrement aux réunions, d'y participer et de me baptiser. Ce n'était pas compliqué d'expliquer à mes camarades pourquoi je ne viendrais pas à l'anniversaire de Clara, pourquoi je ne fêtais aucunes fêtes tels que Noël, Halloween ou Pâques. Je tenais facilement à distance ce qui aurai pu me dévier de mes principes.
Alors que s'est-il passé ?
Pourquoi suis-je là, à écrire et parler de ma spiritualité dans un projet d'écriture voué à l'échec et la misère ?
Pourquoi à cette heure-ci après avoir sécher mes cours et être restée toute la journée allongée devant ce même ordinateur ?
Pourquoi ne pas assister à la réunion de ce soir et de tout les autres soirs depuis trois ans ?
Pourquoi ne pas être aller prêcher ces dernières années ?
Pourquoi déprécier la compagnie de mes compagnons dans la foi ?
Pourquoi être aussi odieuse avec Dieu, la Mort ?
Comment être arrivée à ne plus pouvoir supporter le contact avec ma sœur, à ne plus vouloir l'entendre et lui ôter la vie ?
Comment ai-je pu emmagasiner autant de colère en moi et ne pas avoir explosée ?
Je suis Azaëlle, la protégée de Dieu, sa fille, son amie depuis tant d'année.
Est-ce moi ou toi qui m'as abandonné ?
Je doute, beaucoup.
Mais je ne doute jamais de ton amour pour moi.
Je t'aime aussi, pas comme toi mais j'essaie.
Je suis Azaëlle, « protégée de Dieu ».
WIWANE Azaëlle, 08/09/2022
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