La vierge et le mendiant
de Mot Passant
Acte 1
Il était une fois, dans un royaume de bonne renommée, un roi célèbre par sa bonté, sa générosité, et son honnêteté. Un jour sa mère, inquiète du sort de son royaume, voulait lui parler de son mariage, car il était encore célibataire :
- Prince Henri, vous êtes mon fils unique, vous êtes souverain de la république, puis-je vous parler, d’une cause.
- Mère vous savez, que je n’ose vous refuser une chose, parle je t’écoute.
- Fiston, je trouve qu’il est temps, de choisir ton épouse, car étant roi tu le dois.
- Mère je sais que tu espère, faire de moi un homme digne de son honneur, laisse-moi choisir la femme que je désire.
- Rassures toi, je ne t’y oblige ce que ton sort t’inflige, tu es un roi, fais le bon choix.
Nul mot ajouté la reine quitta les lieux laissant son fils curieux.
Acte 2
Pensant aux paroles de sa mère, et voulant suivre son cœur, le roi sortit se balader dans son royaume, déguisé en jeune homme.
Il vit des femmes l’une plus belle que l’autre, des demoiselles blondes, brunes, femmes de bonne mine. Il ne voulait pas de princesses mais une femme belle et digne.
Soudain il vit une sœur, femme de religion, qui donnait à manger au pauvres gens. Elle était très belle, sous la robe qu’elle portait se cachait sa beauté.
Il s’en renseigna, c’était une femme d’une extrême bonté, une vierge qui faisait preuve d’une grande générosité, elle s’appelait : Sœur Theresa.
Il l’invita à son château.
Acte 3
Debout devant le roi, Sœur Theresa, la tête baissée, avec des yeux qui s’enfuient. Alors celui-là l’interpella :
- Lève la tête que je te vois.
Rouge de honte, la sainte femme, obéit :
- N’ayez peur, je ne vous ferrai du mal.
Il descendit de son trône, se dirigea vers elle et lui posa cette question :
- Voulez-vous m’épouser ?
Morte de peur, la jeune femme avait l’air inquiète et hésitante.
Regagnant sa place, le roi lui reposa la même question.
Angoissée elle répondit :
- Votre altesse, vous savez que je suis une femme de religion, j’ai fait vœu de chasteté pour dédier ma vie à Dieu, je ne peux trahir cette volonté, des femmes comme moi il y en a mieux, avec même plus de bonté.
- Très bien, je n’en peux dire mieux, vous êtes libre.
Elle s’en alla, le roi la suivi de ses yeux.
Acte 4
Le roi ne pouvant sacrifier son amour pour Theresa, parut triste de jour en jour, cachant ses chagrins d’amour.
Ne pouvant oublier cette charmante créature, son malaise dure.
Un jour une idée survint dans sa tête, car il ne put résister à sa requête.
Le matin il se déguisa en mendiant aveugle, habillé en haillons : ne portant qu’une robe sur la peau et des semelles.
Arrivé à sa destinée, il frappa à la porte, la Sœur Theresa lui ouvrit, il avait besoin qu’on le nourrit, faisant de la sorte, Theresa le combla de sa charité. Elle avait pitié de lui, un mendiant comme lui, elle n’en avait pas vu depuis. Notre imposteur voulant abuser de sa charité, lui demanda de lui offrir sa fortune. Faisant preuve de générosité, elle accepta sans rancune, ensuite sa maison, tout ce qu’elle possédait…
Le mendiant (le roi) dit :
- Reste-il une chose à donner pour sauver un mendiant pauvre et aveugle.
- En vérité il ne reste que ces vêtements sur moi !
- Donnez les moi, faites preuve d’aumône.
La sœur Theresa, faisant preuve de bonté se déshabilla devant cet imposteur faisant foi qu’il était aveugle.
Soudain le roi enleva son déguisement et ses habits.
Theresa poussa un cri, reconnaissant le roi !
Il la prit dans ses bras et lui fit l’amour.
Elle ne put résister. Enfin ils se marièrent et comblèrent leur peuple de leur générosité.
fin
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