Chapitre 17
J’ai enfin fini. Sauf que maintenant, je ne sais pas quoi faire. Humm...
Je vais m'écrouler dans un fauteuil et attendre le réveil de tout ce beau monde...
Très bonne idée mais j'espère que je ne vais pas m'endormir pour surement même pas 10 minutes, se serait ridicule. Je me demande quand même de ce qu'Hiro est en train de rêver en ce moment, parce que la première fois que ses pouvoirs prennent le dessus, on fait automatiquement un cauchemar et vu qu'il a déjà eu un traumatisme je n'imagine même pas ce que ça donne.
Retour au tout début de son évanouissement. PDV : Hiro
Je tombais dans le vide... un vide plutôt étrange parce que je ne me sentais pas vraiment tomber mais attiré vers un endroit autre que le monde réel. D'un coup, un flash de lumière apparu devant mes yeux et m'enveloppa entièrement. Quelque instants plus tard la lumière disparu et laissa place à endroit, un endroit lugubre.
Mais à la fois si accueillant... Quand on regarde de plus près ce lieu est comme mon esprit, sombre et chaleureux à la fois... Tiens qui sont les personnes là-bas et que font-elles là-bas ?
Pourquoi je me pose la question, on est dans mon esprit, ce genre de chose ne devrait même pas m'étonner. Je vais aussi leur demander où est-ce qu'on ce situe. C'est bien beau un lieu qui ressemble à mon esprit mais c'est toujours mieux de savoir où on est. Après avoir escaladé de murs en murs les maisons environnante, je vais pouvoir demander où est le chemin pour aller dans le monde réel :
-Bonjour, est-ce que je pourrais savoir où est-ce qu'on ce situe ? Demandai-je hésitant face aux réactions qu’ils pourraient avoir.
-Tu veux savoir où nous sommes et bien sache que seul toi peux atteindre ce lieu... Ce lieu comme je le dis est ton esprit tout simplement, bienvenu, je pense que tu reviendras très souvent ici, vu que tes pouvoirs sont maintenant libre.
Abasourdi par ses paroles je crus en tout premier que mes jambes allait me lâcher mais une force invisible les retins et je commençais à trembler de partout, c'est quoi ce bordel...
-Co... Comment ça mon esprit ? Demandai-je d'une voix si faible qu'il fallait qu'on soit collé à moi pour m'entendre et me comprendre.
-Je ne saurais pas comment mieux t’expliquer que ça, répondit-il un air embarrassé sur le visage, mais la seule chose que je peux encore te dire c'est que ce monde est à la fois le paradis et les enfers pour toi. Maintenant à toi de te débrouiller pour trouver la sortie pour remonter dans le monde extérieur...
Le monde extérieur... j'en rêve depuis toujours mais rien à faire on m'interdit toujours de remonter. Mais toi tu auras surement plus de chance que moi donc file voir tes amis et tout le monde à découvrir au lieu de rester enfermé ici comme moi, fini-t-il avec un sourire bienveillant sur ses lèvres.
-Comment ça je dois me débrouiller seul ??? Commençai-je à paniquer de plus bel et des larmes commençant à rouler sur mes joues. Je suis un enfant, je n’arriverai pas à me débrouiller seul... Je ne veux pas être seul... Je... Je...
Je n'arrivais pas à finir ma phrase, à chaque fois un sanglot venait, faisant qu'on ne comprenait pas un traitre mot de ce que je disais. Pourquoi est-ce que j'ai en moi cette peur incommensurable d'être seul l'espace d'un instant contre ma volonté ? Pourquoi j'ai dit que je ne suis un enfant ?...
Avant de partir de cette ville, je décidai que je pourrais faire un tour pour voir à quoi ressemble mon esprit même si j'en ai déjà une idée depuis toujours. Cette ville sort de l'époque victorienne, très belle époque mais aussi très sombre car la contrebande, secte et tout ce qui s'ensuit était très présent, donc rien de toujours très joyeux. C'est ça qui me plaît dans cette époque, à la fois sombre et merveilleuse.
Un flash de lumière apparu soudainement dans toute la ville. Se faisceau se dirigea vers moi et m'enveloppa... Quelque instants après, je me retrouvais dans une grande prairie pleine de fleurs. A ma droite, une jolie maison de campagne reposait paisiblement, juste à côté, quelques arbres fruitiers avaient été plantés là. Cet endroit est vraiment reposant et sécurisant pour moi.
Je me demande quand même pourquoi mais bon, je vais aller voir si il y a les propriétaires de cette maison sont là. Un peu plus loin, sur un banc placé à l'ombre d'un cerisier qui fleurissait, une femme et son enfant était apparemment en train de lire un conte. Plus je me rapprochais d'eux plus j'avais l'impression d'avoir déjà vécu ça étant plus petit. Quand je fus juste à côté je décidai d'écouter le conte que la maman racontait à son enfant.
L'histoire racontait un massacre qui a failli raser une région entière d’Europe à cause d'une simple rancœur. L'homme en question qui possédait cette rancœur était devenu fou avec les années à force de chercher un moyen de se venger. Un beau jour il trouva la meilleure idée possible de son point de vue. Cette dernière était de créer des sachets plastiques dont les fibres avaient des composants très sensibles à la chaleur pour ensuite exploser. L'explosion pouvait raser un quartier entier sans laisser aucun débris, même le plus grand qui existait au monde était détruit.
Le seul hic c'était comment faire pour toute la région ait au moins un sachet dans chaque domicile. Malheureusement, la solution fut vite trouvé, cette dernière était de faire du porte à porte, de dire que si on gardait les sachets jusqu'à une certaine date ils gagneront une grosse somme d'argent, la seule condition était de ne pas l'exposer à la chaleur.
Une fois tout le plan monté l'homme et ses hommes de main firent du porte à porte pour distribuer les fameux sachets et être sur que les gens les gardent. Pendant la distribution une famille modeste financièrement accepta le sachet mais quelque chose les chiffonnaient. C'était beaucoup trop simple de gagner de l'argent comme ça. Leur fille unique très forte en biologie analysa un morceau de ce sachet et découvrit la fibre qui était utilisé pour faire les sachets.
Même pas un instant après la jeune fille dévala les escaliers et le dit à ces parents. Inquiets du résultat que ça allait produire car personne n'allait les écouter, ils décidèrent de faire leur bagages et de partir dans un autre pays, loin de cet horreur qui allait ce produire.
A cet époque la magie n'existait pas encore vraiment, elle était très mal vu, tellement qu'elle était devenu tabou et interdite. Les mages qui possédaient des pouvoirs devaient à tout prix les cacher pour éviter d'être brûlé au bûcher ou d'être enfermé dans une prison et torturé tout les jours comme pour les punir de leur don. Cette famille possédait des pouvoirs, un de téléportation mais spécial, il pouvait même téléporter la maison et le terrain dur lequel ils habitait, un autre pouvoir d'illusions, et le dernier pouvoir était de pouvoir manipuler les souvenirs mais ça demandait beaucoup trop d'énergie magique, cependant, très étrangement il était devenu un pouvoir des glaces mais dès que la personne qui possédait ce pouvoir congelait une personne, cette dernière une fois la glace fondu perdait tout ces souvenirs.
Grâce à ces pouvoirs réuni toute la famille purent partirent dans un pays étranger où les pouvoirs magiques n'était pas mal vu et qu'on pouvait utiliser librement sans rien risquer. Malheureusement ils ne purent sauver personnes d'autres qu'eux car le plan de l'homme fou abouti dès leur départ et toute la région fut détruite à jamais car même après la mort de cette dernière plus personne n'a osé vivre dans cette région détruite à jamais. La considérant comme maudite.
Une fois le récit terminé, la maman rajouta une dernière chose :
-Tu sais maintenant on est plus de 100 ans après cette catastrophe, avec le temps la région a pus se reconstruire. Le seul problème c'est que personne n'ose y vivre, mais sache que ici, là où l'on vit depuis toujours est cette région, qui a été dévasté un siècle plus tôt et que cette famille qui a pu fuir est la notre. En vérité, ce conte a été écrit par ton arrière grand mère, elle essaya durant sa longue vie de retrouver l'homme fou mais ne réussi qu'à trouver un acte de décès sur l'homme en question.
-Mais maman, comment ça ce fait que le monsieur fou avait une tel colère envers des gens qui n'avait rien fait ?
-Je ne sais pas mon poussin, c'est comme ça, c'est l'esprit humain.
Après les paroles de la maman, un nuage noir comme de l'encre apparu et recouvrit les lieux. Ça y ait, je me souviens, me dis-je, c'est cette fameuse journée de malheur. Soudain les images et des voix étaient présentes dans ma tête à m'en donner une migraine...
Plus les secondes passait, plus les images s'éclaircissait et les voix devenait clair... Un enfant courant vers sa maison, des soldats à ses trousses mais des soldats spéciaux, ces derniers n'avait pas de têtes et on ne voyait aucun détail de leur corps, la seul chose que l'on voyait était leur tête coupé avec le sang qui dégoulinait encore. L'enfant criait vers la maison :
-Maman, maman, au secours des gens aux têtes coupées veulent m’attraper !
Il répétait ça en boucle en hurlant jusqu'à ce que sa maman sorte dehors le réconforter et le protéger de ces monstres.
Au bout d'une vingtaine de minutes à utiliser ces pouvoirs et à recevoir les coups des soldats, la maman s'écroula au sol, un filet de sang coulait de sa tempe, cette dernière dit à son enfant :
-Dépêche toi, cours, pars loin d'ici pour que tu puisses vivre une vrai vie dans le monde extérieur où il y a plein choses à découvrir.
-Mais maman... Rétorqua l'enfant.
-Fais ce que je te dis Hiro, maintenant file loin d'ici.
-D'accord maman, dit l'enfant juste avant de s'enfuir en courant.
Dès que les paroles de l’enfant furent prononcées, mon cerveau n'en pouvait plus, je n'y croyais pas. C’est un de mes souvenirs, pourquoi est-ce que j'en ai fais un rêve ??? Je recommençais à paniquer comme un peu plus tôt, mais cette fois si, on aurait une panique mélangé à de la folie, car j'avais même des rires nerveux qui pourrait faire peur à toute personne qui me regarde et m'entends.
Au fur et à mesure que les secondes passaient, ma folie disparaissait et un halo de lumière m'enveloppa. La seconde d'après je me suis retrouvé dans une pièce sombre contenant un lit et un ordinateur avec dessus, des dossiers secrets qui ont dû être piraté. L'instant d'après je me souvins ce que c'est une tentative de piratage qui a mal tourné. J'avais pris la fuite avec un virus d'autodestruction sur l'ordinateur pour détruire toutes preuves pouvant aider à me retrouver.
A cette époque je n'avais pas encore mes pouvoirs donc je faisais tout manuellement, d'où cet incident. Après ces pensées une lumière doré m'enveloppa à nouveau et j'atterris dans une pièce au couleur du dortoir et sauta de l'endroit où j'étais couché quelques instants avant en criant :
-Waouh, c'était quoi tout ça ???!!!
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