Qu'est-ce que le TDI ?
Le Trouble Dissociatif de l’Identité a eu plusieurs appelations au cours de l’histoire médicale : double existence, double personnalité, double conscience, état de personnalité, transfert de personnalité, personnalité duelle, personnalité plurielle, personnalité dissociée, personnalité multiple, identité alternante et trouble de la personnalité multiple.
Tout ceci se rapporte à la même observation : il s’agit d’un trouble dissociatif post-traumatique complexe et chronique qui se développe, dans la plupart des cas, à la suite d’abus sexuels et/ou de violences physiques graves et répétées durant la petite enfance. C’est une perturbation de l’identité, de la mémoire ou de la conscience. L’altération peut être soudaine ou progressive, transitoire ou chronique.
L’identité, ou la personnalité habituelle de la personne est alors oubliée pour être remplacée par une nouvelle identité, dénommée "alter", qui s’impose chez la personne. Cette apparition de cet alter s’accompagne souvent de trouble de la mémoire avec des évènements importants ne pouvant pas être remémorés. Le Dr. Richard Kluft définit ainsi l’alter : “ il fonctionne à la fois comme un récepteur, processeur, centre de stockage pour les perceptions, les expériences et leurs élaborations en connexion avec les évènements et les pensées du passé et ou du présent et même du futur. Il a le sens de sa propre identité et de sa propre idéation ainsi qu’une capacité d’initier des processus de pensées et d’actions”.
La plupart des patients ayant un TDI souffriront également de divers troubles mentaux comme de la dépression chronique, un stress post-traumatique, de l’anxiété, de fortes addictions, des troubles alimentaires, des troubles narcissiques et de la somatisation. Ils pourront être diagnostiqué avec un trouble de la personnalité limite, “Borderline”, une schizophrénie, ou encore un trouble bipolaire ou psychotique si la présence des personnalités alter n’a pas été détecté ni même recherchée. Ces diagnostics erronés surviennent surtout si l’entretien d’évaluation ne contient pas de questions relatives à la dissociation et au trauma.
Les professionnels de la santé ne sont pas formés pour pouvoir diagnostiquer correctement une personne souffrant d’un TDI. Ce trouble psychiatrique n’est pas enseigné dans les facultés, donc on ne cherche pas à le détecter, et si vous ne cherchez une chose, vous ne la trouvez pas, donc elle n’existe pas. Le diagnostic est erroné dès le départ, comme un trouble schizophrène, ou Borderline ou Bipolaire, s’accompagnant d’une lourde ordonnance de psychotropes faisant partie du traitement thérapeutique qui enrichissent les laboratoires pharmaceutiques, au passage.
Pourtant, nous trouvons la présence du TDI dans beaucoup de références populaires :
Dr Jekyll and Mr.Hyde (1941)
The Manchurian Candidate (1962)
Orange Mécanique (1971)
Dressed to kill (1980)
Complots (1997)
Fight Club (1999)
La mémoire dans la peau (2002)
Shutter Island (2010)
Le personnage de Hulk, Wolverine.
Malheureusement, le TDI est stéréotypé et que partiellement approfondie dans la cinématographie, ne montrant que certains aspects du trouble et semant la confusion entre le cas de schizophrénie et le cas du TDI.
(source : "Abus rituel et contrôle mental" - Alexandre Lebreton)
Pourquoi je m'intéresse au cas de TDI ?
Je suis une passionnée de l'être humain, depuis toujours. Comme expliqué précédemment, je me pose énormément de questions. Mon besoin de comprendre me fait prendre des directions vers de nouveaux centres d'intérets et donc potentiellement, vers de nouveaux raisonnements. Dans mes recherche sur le TDI, je suis tombée sur divers articles relatant les observations incroyables d'un patient souffrant d'un TDI et de ses facultés insoupçonnées qui se dévoilaient lorsqu'un alter prenait le contrôle. C'est ainsi qu'un alter se présentait comme étant professeur d'université et avait des connaissances que l'hôte n'a jamais appris de lui même. Des observations telle que l'écriture entre l'hôte et les alters n'était pas la même, de même que l'intonation, le timbre de la voix. Dans certains cas, la xénoglossie fut observée (capacité de parler une langue inconnue que l'hôte n'a jamais appris).
Je ne peux malheureusement pas retrouvée ses articles fortement intéressants car je n'en ai jamais gardé la trace. Je les ai découvert vers mes 16 ans sur internet, impossible de retrouver une référence là dessus. Mais le contenu m'a suffisament marqué et impressionné pour que je puisse encore m'en rappelé dix ans plus tard.
Les premières questions qui me viennent lorsque je me penche sur un cas de TDI :
- D'où le patient tient-il ses connaissances qu'il n'a pas pu apprendre par son entourage ou par son milieu socio-éducatif ?
- D'où le patient maîtrise une langue qu'il n'a jamais appris ou entendu ?
- Pourquoi le patient ne montre aucun signe transparaître de sa personnalité d'origine dans son attitude, écriture, connaissances lorsqu'il switch avec un alter ?
Suite à ces questions, j'ai réfléchi à mes premières théories farfelues :
THEORIE DES VIES ANTERIEURS :
- Admettons que ces différents alters soient issus des mémoires génétiques de l'hôte. En épigénétique, nous voyons nos gènes s'adapter à leur environnement pour optimiser la survie du corps physique et de la descendance, le but des cellules est de continuer de se dupliquer. L'ADN de l'hôte renferme toutes les mémoires des ancêtres de son arbre génétique. Si l'hôte contracte un virus, ses cellules enregistrent cette informations et ses gènes vont s'activer à retrouver dans les mémoires génétiques si un ancêtre quelque part dans l'arbre génétique à survécu au même type de virus, pour en encoder ensuite la réponse immunitaire dans ses gènes, et permettre à l'hôte malade de guérir mieux et plus vite grâce à cette mémoire encodé des générations plus tôt par un ancêtre ayant vécu la même situation.
DANS CE CAS :
- Se peut-il que ce soit la personnalité d'un ancêtre qui se manifeste, et que l'on dénomme alter ? Cela expliquerait les connaissances inexpliquées de l'hôte, qui ne seraient que des mémoires génétiques réveillées auxquelles il a accès quand un alter-ancêtre apparaît et qu'il apporte ses propres mémoires. Sauf que non, car si c'était le cas, il serait en théorie possible de retrouver des corrélations entre l'hôte et son alter-ancêtre. Le black out de mémoire entre les switchs de l'hôte et des alters posent problèmes. Plusieurs patients souffrant de TDI expliquent que les alters ont consciences de leurs présences, mais ont des trous de mémoire quand l'un d'eux prend le contrôle du corps. Quand un alter apparaît, tous les autres sont en mode "veille" et ne savent pas les agissements et comportements de l'alter aux commandes. La conscience collective s'arrête seulement à la connaissance de la présence des autres alters.
THEORIE DU SQUATTAGE :
- Il y a plusieurs personnalités/consciences/alters qui partagent le même corps physique. C'est comme vivre avec des individus dans la même maison, et chacun leur tour, ils sont à charge de la maison. Chaque switch d'alter, entraine un black out de mémoire chez l'hôte.
DANS CE CAS :
- Qui permet à ces individus, ou consciences, de s'inviter et de résider dans la maison de l'hôte originel ? (maison = corps physique)
- Ces consciences avaient-elles un jour leur propre maison, qu'elles ont quitté précipitamment (mort violente du corps physique ?) et étaient dans l'urgence de trouver un nouveau corps car impossible pour elle de monter vers une autre densité ?
- Par quel accord une conscience étrangère peut-elle intégrer un corps physique qui n'est pas le sien, et en prendre le contrôle à sa guise ?
Ces dernières questions nous amènent à aborder la possession physique par une conscience extérieur.
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