Il s'agissait d'un cavalier armé d'un fusil et d'un sabre. J'ai eu très peur car le brigandage dans ces contrées est très fréquent. Mais l'homme avait l'air aimable et dénué d'agressivité.

Mes aïeuls transalpins m'ont bien aidé à me faire comprendre. Mes gestes ont parlé pour moi et les siens y ont répondu.

Cinq minutes plus tard je le suivais. Je m'était réellement égaré car nous avons progressé une vingtaine de kilomètres avant que les rails ne réapparaissent.

J'ai alors sorti mon appareil photo, branché le déclencheur à distance et j'ai immortalisé notre rencontre.