Partie 4 - La sirène de Gibraltar
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Puis le vent s'est arrêté comme par magie. Tel un feu de camp lassé de voir danser ses feux follets dans la nuit, il s'est retiré comme il est apparu, sans prévenir.
La plainte déchirante et sensuelle d'un violon l'a remplacé. Une sirène, dressée à la proue du navire, défiant l’océan, semblait pincer les cordes pour faire jaillir des notes aux sanglots si longs...
Je n'ai pas réalisé tout de suite qu'il s'agissait d'une vraie musicienne.
Je crois que je garderai toute ma vie le souvenir de cet instant d'éternité.
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