CHAPITRE 75 : « Centre hospitalier De Bierne » « Florian »
CHAPITRE 75 : « Centre hospitalier De Bierne » « Florian »
- Que s’est-il passé ici !! Il est arrivé quelque chose à Xiao ??
Devant la gêne de son fils à lui répondre, Florian lui fait le signe lui demandant l’autorisation de lire dans son esprit, signe que bien entendu Hoshio prend pour un geste lui signifiant la folie, aussi le questionne-t-il sans trop comprendre ce qui le pousse à s’imaginer une telle chose.
- Ce n’est pas ça… je viens de le découvrir à l’instant et Xiao est parti à sa recherche, nous…
- Stop !! Laisse-moi lire tout ça dans ton esprit, ça ira beaucoup plus vite en évitant les malentendus.
Hoshio sent soudainement la présence d’une tierce personne dans sa tête, un vent de panique le prend alors d’être à nouveau acculé à perdre le contrôle de son corps au profit d’un autre.
Florian comme de bien entendu en prend immédiatement conscience, lui posant une main protectrice sur l’épaule alors qu’il quitte son esprit après y avoir pris tous les renseignements voulus.
- Du calme fiston !! Je te laisse pour m’occuper de Mathieu, mais qu’est-ce qui vous a pris d’être aussi brutaux envers lui.
- Brutaux?? Comment ça brutaux… nous…
Peine perdue pour Hoshio de terminer son explication que son père n’est déjà plus là, un soupir de frustration lui vient alors de cette pensée qu’il a eu qu’ils auraient pu maltraiter Mathieu.
- Pffttt !! C’est vraiment du n’importe quoi !!
***/***
« Un peu plus loin en direction du service des urgences. »
Mathieu ne se sent décidément pas au mieux de sa forme, pourtant aucun saignement ne semble plus l’affecter mais il reste cette douleur sourde qui lui prend tout le bas du dos et qui quelque part l’inquiète au plus haut point, n’ayant de toute sa vie jamais ressenti quoi que ce soit d’une quelconque maladie.
- « Math » attends-moi !!
Il se retourne pour voir qui l’interpelle et finit par esquisser un sourire amusé en le voyant le rejoindre à grands pas alors que lui se traîne encore moins vite qu’à son habitude.
- Pense à freiner !!
Le trait humoristique rassure quelque peu Xiao, qui s’arrête à quelques centimètres de son ami en le dévisageant sur toutes les coutures.
- Pourquoi tu es parti comme ça sans rien dire ?? Tu nous en veux de ce qui s’est passé cette nuit ?? C’est ça ??
- Mais non quelle idée !!
- Alors quoi d’autre ?
- Heu… C’est assez délicat à dire, je… Aïe !!
Xiao panique aussitôt en entendant son cri de douleur, alors que son visage devient encore plus crayeux et exprime mieux que des paroles son mal-être.
Bien sûr il ne compte pas s’arrêter là, décidé à le faire parler mais il n’en a pas le temps que son « oncle » Florian s’interpose en apparaissant comme par magie entre eux deux, prenant aussitôt Mathieu par la taille pour disparaître avec lui aussi vite qu’il était venu, laissant Xiao hébété et seul.
- Mais… qu’est-ce… qu’il nous… fait ??
Ne sachant pas exactement où l’emmène son « oncle », il décide de faire demi-tour après avoir cherché son téléphone pour appeler Hoshio et comprendre qu’il était parti en l’oubliant.
***/***
« Chambre particulière au sein du complexe. »
Mathieu se retrouve d’un coup au beau milieu de la chambre avec son « oncle » qui déjà va mettre un tour au verrou de la porte avant de revenir vers lui.
- Je sais que tu as saigné, déshabille-toi et laisse-moi regarder ça !!
La lenteur exaspérante avec laquelle le jeune homme obtempère met Florian encore plus sur les nerfs, cherchant déjà à comprendre comment cela a pu être possible alors que depuis qu’il l’a intégré aux « élus », son corps aurait dû hériter tout naturellement du pouvoir de régénérescence qui va avec.
Au moment d’ôter son sous-vêtement, Mathieu hésite par pudeur de se montrer nu devant son « oncle » mais aussi de savoir qu’il est sans doute déjà au courant des turpitudes de la nuit.
Une pensée lui vient alors qu’il puisse en vouloir à ses deux copains pour lui avoir fait ça.
- Ce n’est pas de leurs fautes, je…
- Tais-toi tu veux bien !! Pour l’instant le plus urgent est de me montrer l’étendue des dégâts, enlève ton caleçon et va t’allonger sur le lit fesses en l’air. Oh !! Tu te secoues un peu oui !!
Le fait d’être morigéné le libère de ses dernières pudeurs, se mettant dans la position requise alors qu’il sent bien l’œil grivois porté sur lui.
- N’en profite pas pour mater un beau gosse !!
- Où tu en as vu un ??
- C’est ça !! Comme si je n’avais rien remarqué !!
Une claque sur la fesse le rappelle à l’ordre.
- Ce n’est pas le moment à la déconnade, laisse-moi voir ça de plus près.
Mathieu sent alors les mains douces de son « oncle » lui écarter les fesses, lui donnant un long frisson qu’il cherche à analyser tellement il lui est arrivé de façon inattendue.
Il aurait volontiers opté pour un truc comme la crainte d’apprendre quelque chose de grave, si seulement sous lui quelque chose ne prenait pas ses aises de façon aussi prononcée.
- C’est curieux que cela te soit arrivé, normalement ça n’aurait pas dû !!
Florian le quitte un instant pour revenir avec du matériel médical, introduisant après l’avoir lubrifié la sonde anale reliée à l’ordinateur.
Quelques secondes lui suffisent pour comprendre le problème, un sourire lui venant maintenant qu’il est rassuré.
- En fait ils ont dérangé des hôtes inopportuns originaires de la région et le sang vient en grande partie d’eux, le reste correspond à la déchirure anale qu’ont occasionnée leurs décrochements.
- En Français ça dit quoi ?
- Tu as des parasites qui en étaient arrivés à la fin de leur croissance, un peu comme des sangsues si tu veux et votre petite joute est arrivée au moment où ils étaient sans doute les plus gras.
- Wouah !! Le mal au bas-ventre vient de ça également ?
- Disons qu’il y est pour une part, le plus venant du manque d’habitude et de l’indélicatesse de tes partenaires ! Hi ! Hi ! Comprends que ton corps n’est pas habitué et tant s'en faut aux prouesses acrobatiques.
- Oh !!
Florian bien qu’il y résiste le mieux possible, ne peut pas s’empêcher de mater ce magnifique derrière exposé à sa vue et commence à en avoir des pensées qu’il s’empresse de sortir de sa tête avant qu’elles ne déclenchent quelque chose qui lui sera impossible de refréner.
Il enlève la sonde pour ensuite mettre une poire à lavement avec un produit antiseptique, malaxant quand même à l’envie ce merveilleux popotin qui commence lui aussi à manifester le plaisir qu’il ressent à ces occupations toutes ou presque médicales.
- Ahhrrrr !!
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