CHAPITRE 105 : « PENN » « Mathis »
CHAPITRE 105 : « PENN » « Mathis »
Alexandre leur envoie un sourire reconnaissant, ayant craint un instant d’avoir à passer la prochaine nuit seul dans cette caverne sombre, humide et froide.
Un petit regard malheureux en arrière d’avoir été sinon rejeté, à tout du moins mis de côté par le petit rouquin qui lui avait laissé l’espoir de tenir à lui de façon plus sérieuse qu’il n’en est semble-t-il.
Bien sûr il se fait une fausse idée mais sur le coup son esprit est bien trop vexé pour le reconnaître, aussi suit-il avec reconnaissance les deux hommes qui vont s’installer loin de leurs trois amis et ce très certainement pour pouvoir dormir en paix, comme ils le lui ont laissé entendre en l’invitant à les suivre.
Quelques couettes moelleuses apparaissent comme par magie pour qu’ils puissent s’installer le plus confortablement possible et alors que Damien a une pensée reconnaissante pour Florian, Mathis prépare la zone de couchage de façon à ne pas laisser autant d’aise que ça une fois tous les trois allongés.
Damien s’en rend compte mais ne dit mot, se contentant d’un clin d’œil de connivence avec son chéri et le voyant bien parti dans ses préparatifs, il décide de le laisser prendre les initiatives, du moins s’il a prévu d’en prendre.
Alexandre ne s’aperçoit de rien, croyant toujours que la proposition a été faite sans arrière-pensées, ce qui n’est pas étonnant étant donné le peu de relation autre qu’en pensées et qu’il a eue avec eux jusque-là.
Mathis tapote au milieu du lit improvisé en s’adressant à lui.
- Mets-toi au milieu, ça nous évitera d’avoir des pensées lubriques ! Hi ! Hi !
Alors qu’il fixait toujours Damien en retrouvant soudainement l’intérêt qu’il lui avait porté quatre années plus tôt, les paroles du magnifique grand blond résonnent dans sa tête comme un leitmotiv.
Il se retient d’envoyer une vanne du genre qu’ils devront quand même ne pas rêver qu’ils ne sont qu’eux deux, trouvant cette dernière peu pertinente et pouvant amener une certaine confusion dans la compréhension de ses paroles.
Il va pour prendre la place indiquée tout habillé, quand il capte du coin de l’œil Damien semblant pour sa part avoir bien l’intention de ne rester qu’en sous-vêtements.
Un regard vers Mathis qui agit pareillement lui confirme leurs intentions, trouvant après réflexion que c’est sûrement plus sain et naturel comme ça.
Il s’empresse alors de les imiter pour venir ensuite s’allonger entre eux deux, la chaleur de leurs deux corps lui faisant rapidement un bien fou.
- Merci les gars !
- De rien !
La douce chaleur ajoutée à la journée pour le moins agitée lui amène rapidement le sommeil, aussi se sent-il doucement plonger dans une torpeur qui le fait se lover comme un jeune chiot.
Damien sent son souffle sur son visage, il tourne la tête vers lui pour le voir déjà endormi et visiblement heureux, une tape sur son épaule lui fait relever la tête vers son chéri qui lui fait alors signe de la main de se tourner dans l’autre sens.
Un bref moment à chercher à comprendre ses intentions avant d’avoir un petit rictus de connivence, prenant la position en chien de fusil le dos tourné à Alexandre.
Il n’a pas terminé son geste que déjà un bras le ceinture à la taille, tandis que le corps d’Alexandre vient s’imbriquer en se lovant contre le sien.
Un léger soupir de contentement se fait alors entendre tandis qu’un son de drap froissé lui indique que Mathis en fait de même, ce qui une fois encore amène ce léger soupir de contentement et de bien-être à celui qui maintenant est entièrement pris en sandwich par le couple de jeunes quadras.
Plusieurs minutes passent sans que rien ne vienne changer la donne, Mathis maintenant rassuré sur le sommeil de son voisin avance son bras pour le passer à la fois sous la couette mais aussi sous le maillot de corps d’Alexandre, lui donnant une caresse non appuyée sur l’abdomen et la poitrine, s’excitant au contact de cette peau imberbe à la douceur de pêche.
Un petit son ressemblant au ronronnement d’un chat se fait alors entendre, tandis que le corps d’Alexandre commence à frémir et à onduler de façon lascive, toujours plongé à l’évidence dans un sommeil profond.
Pourtant le corps du "jeune" homme ne reste pas insensible tant s’en faut aux caresses lancinantes de Mathis, Damien commence à en ressentir les effets quand la bandaison occasionnée vient tout naturellement se positionner entre ses deux fesses.
Il a alors le même réflexe de recul qu’a eu Alexandre juste avant sous les caresses de Mathis, faisant s’imbriquer encore plus la hampe maintenant bandée dans la raie culière déjà moite d’excitation.
Damien en percevant toutes ces sensations n’a aucun doute sur la façon d’opérer de son chéri qui doit avoir mis leur invité dans la même disposition sensorielle que lui se retrouve avoir.
***/***
« Hum c’est bon !! »
Pensée d’Alexandre alors qu’il est encore dans un demi-sommeil qu’un étrange rêve lui fait petit à petit quitter, la conscience que ce ne soit en fait pas vraiment un rêve lui vient lentement tandis que son corps perçoit toutes sortes de sensations toutes aussi agréables les unes que les autres.
Son sexe bandé tantôt se frotte contre le tissu rêche tendu autour des fesses bombées à souhait, tantôt se laisse enserrer par ce même fessier qui n’est pas non plus en reste pour donner quelques à-coups contre sa virilité.
De l’autre côté ce n’est pas mieux et c’est d’ailleurs ce qui finit par l’éveiller complètement, quand Mathis en plus de se frotter le sexe à l’identique du sien mais contre ses propres globes charnus cette fois, commence à insérer sa main baladeuse à l’intérieur de son boxer.
Il a alors un mouvement suffisamment brusque pour faire cesser immédiatement le jeu venant des deux autres partis qui s’écartent d'un sursaut commun, un peu comme s’ils venaient de se brûler.
Alexandre se retient de rire, préférant continuer à faire croire en son sommeil, mais profite du moment pour ôter son sous-vêtement avec rapidité et souplesse, curieux de l’effet que cela produira quand la main reviendra à l’attaque, ce qui à son avis ne manquera pas d’arriver et sûrement plus tôt que prévu à entendre les souffles de forgerons venant de ses deux amis.
Il reprend très vite sa position initiale en venant même se resserrer contre Damien et en se plaquant à lui, sa main redevenant invasive autour de sa taille.
Là encore il retient avec peine l’envie de rire qui le prend quand Mathis revient à la charge, d’abord en douceur puis en y mettant une virilité qui ne laisse pas, loin de là, Alexandre indifférent.
Le désir remonte en lui par vagues successives, lui envoyant des ondes de plus en plus difficiles à garder secrètes alors qu’il se sent le besoin de gémir pour extérioriser son plaisir.
La main de Mathis revient sur son torse mais cette fois se plaque de façon plus possessive contre sa peau, frottant ses tétons qui n’en demandaient pas tant et qui le force à pousser un petit couinement de bien-être et ce malgré l’effort qu’il fait pour ne rien laisser paraître.
La virilité de Mathis se colle à lui encore plus impérieux, tandis que les fesses de Damien en réclament tout autant, Alexandre comprend que l’état général d’excitation va très vite ne plus pouvoir se contrôler dès que l’un de ses deux amants ou plutôt de ses très bientôt futurs amants, se seront rendu compte de sa nudité au niveau du bas-ventre.
Déjà Damien se fait la réflexion que le sexe d’Alexandre se fait bien plus présent en sensations que tout à l’heure, Mathis lui aussi se fait cette réflexion qu’il peut quasiment sentir à travers le double tissu des sous-vêtements les plis de la rosette au passage de son gland.
Une idée absurde lui vient mais qui pourtant fait son chemin, quand il abandonne les tétons maintenant durcis pour redescendre vers là où la réaction d’Alexandre l’avait fait quitter précipitamment.
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