CHAPITRE 50 : « Shanpaï » « Kaito »
CHAPITRE 50 : « Shanpaï » « Kaito »
Ce dont les deux tourtereaux ne se rendent pas compte, c’est l’impact à l’extérieur de la chambre qu’ont les parties inaudibles des gémissements d’Hoshio, identiques sur beaucoup de points à ceux de son géniteur.
Du coup c’est le « branle » bas de combat dans toutes les chambres de l’étage, allant de la masturbation en commun entre colocs pour le moins intime, jusqu’au sexe dans toutes ses formes pour ceux qui n’en sont déjà plus là.
Il en va ainsi comme on peut bien s’en douter dans la chambre faisant face à la leur, où un magnifique rouquin en rut entreprend de belle façon à calmer ses ardeurs tout autant que celles de son compagnon.
C’est un vrai concert de halètements, de craquements et de bruits de ressorts, montrant bien combien le lit est malmené sous les coups de reins puissants que reçoit avec un plaisir évident le jeune Yakusa.
Bien entendu les premiers calmés sont ceux qui sont à l’origine de cette orgie de testostérone et ceux qui s’en étonnent le plus, allant jusqu’à ouvrir la porte de leur chambre pour s’assurer que ce qu’ils entendent vient bien de l’ensemble de leur dortoir.
Hoshio lève les yeux sur son chéri tout en matant son corps toujours nu.
- C’est quoi tout ce chahut ? On penserait plus à un lupanar qu’à un dortoir d’étudiants.
- J’imagine que nous avons mis le feu aux poudres ! Hi ! Hi ! J’en connais plus d’un qui vont avoir des petits yeux demain matin.
Un râle troublant leur arrive depuis la chambre de leurs amis, Hoshio ayant toujours le regard porté sur le corps nu de Xiao ne peut manquer l’énorme bandaison qui le reprend alors et bien entendu la réplique quasi immédiate de la part de son propre corps.
- On dirait bien qu’il n’y aura pas qu’eux ! Hi ! Hi !
- Hum !!
Devant le regard brûlant de Xiao fixant la porte d’en face, Hoshio a un petit moment de perplexité avant d’en saisir la signification.
Il connaît maintenant suffisamment son chéri pour avoir bien compris également la forte attirance que ce dernier éprouve pour le magnifique rouquin devenu leur ami.
Un sourire lui vient alors en s’avouant qu’il en est de même pour lui, il hésite l’espace d’un bref instant avant de prendre sa décision en se disant que le moment est des plus propices à entendre ce qui se passe derrière la porte.
Il attrape donc Xiao toujours aussi nu, bandé et pensif, pour ensuite faire avec lui les deux pas nécessaires pour entrer rapidement dans la chambre de leurs amis sans y être invités.
Le spectacle auquel ils assistent leur amène une remontée spectaculaire de libido, Hoshio jette un bref coup d’œil sur son chéri qui en a d’énormes gouttes de transpiration qui perlent depuis son front.
- Allez… On y va !!
- Hein !! Qu… quoi ??
Hoshio pousse gentiment Xiao vers le lit où s’ébattent toujours leurs deux amis qui n’ont à l’évidence pas encore remarqué qu’ils n’étaient plus seuls, pour s’occuper ensuite de la partie restant libre d’Hayato et qui se balance au rythme des coups de reins que lui donne son grand rouquin couvert lui aussi de sueur.
Un bref moment de stupeur vient alors du couple en plein boum qui se rend compte enfin qu’ils ont des invités imprévus, le sourire resplendissant que les deux intrus reçoivent en prime a vite fait de les rassurer sur l’acceptation à venir se joindre à eux.
La hampe d’Hayato disparaît complètement dans la bouche d’Hoshio sous le regard allumé de son chéri qui se monopolise rapidement sur les fesses d’un blanc laiteux des plus appétissants du grand rouquin qui après une brève pause due à la surprise de les voir, a repris un rythme encore plus endiablé à saillir son coloc qui maintenant ne sait plus à quelles sensations se vouer.
Xiao prend les fesses de Kaito à pleines mains, les malaxant avec un plaisir et une envie évidente de le transformer en jambon du sandwich, ce qui ne semble pas apeurer ledit jambon qui tourne un regard brillant d’excitation et de plaisir vers celui qui l’a fait fantasmer dès le premier jour.
Le regard à la fois embrasé et soumis de Kaito est le feu vert qu’attendait Xiao, qui écarte alors les fesses de son ami pour y coller sa bouche et le dévorer furieusement avec passion, faisant pousser un feulement au jeune rouquin agréablement surpris par son geste.
Kaito reprend ses coups de reins qu’il avait interrompus en recevant cette langue dévoreuse dans son fondement, il y va pourtant avec beaucoup moins de force pour garder la maîtrise de son corps qui sinon il le sent bien va exploser bien trop tôt à son goût.
Un doigt puis un deuxième remplacent maintenant la langue agile de Xiao, ce dernier jaugeant et vérifiant au passage par ce geste, à la fois l’acceptation de ses intentions mais également que ça se fera sans douleur.
Kaito stoppe sa sodomie un bref instant pour bien lui montrer qu’il n’attend que la suite à donner à tous ces préliminaires et reçoit la bandaison de Xiao alors qu’il allait justement le prier de le faire.
- Vas-y… Arrhhh !!! Oui !!
Hayato ayant bien compris ce qu’il se passe, prend alors la relève en donnant le rythme d’un mouvement nerveux de son fessier alors que Kaito reste sans bouger, recevant d’un côté ce qu’il donne sans parcimonie de l’autre.
La sensation est tellement forte qu’il sent son corps se couvrir de frissons, le feu remontant depuis son épine dorsale jusqu’à son cerveau qui peine à retranscrire son ressenti tellement il lui arrive d’informations en même temps venant de toutes les zones érogènes de son corps.
Le petit plus, déclencheur d’un orgasme hors du commun vient du moment où sans s’y attendre Hoshio lui travaille les tétons après avoir reçu la manne odorante d’Hayato qui n’a pu résister bien longtemps à la sensation de son sexe entrant et sortant de la gorge gourmande de son copain alors que ses parois anales lui amenaient déjà une chaleur proche de la pâmoison.
De sentir et d’entendre l’un d’entre eux jouir comme un malade, déclenche une rafale de plaisirs en cascade venant des autres intervenants sauf Hoshio qui attend son tour, voyant bien qu’il est trop tard pour intervenir de nouveau.
Xiao se tétanise en envoyant le fruit de sa jouissance dans Kaito, ce dernier se retient pour mener à bien son envie qu’il a de recevoir l’imposant service trois pièces du plus petit qui sous ses yeux suinte de désir alors que personne ne semble s’en occuper.
Il se désemmanche avec souplesse du sexe de Xiao repu pour un temps et se tourne ensuite vers Hoshio en gardant la position cambrée lui dévoilant l’ouverture béante qui n’attend plus qu’à être réinvestie sans plus-value.
La mimique à la fois marquant bien la reconnaissance mais également l’excitation d’Hoshio, le fait s’écarter encore plus pour bien lui signifier ce qu’il attend maintenant de lui.
Hoshio ne se fait pas prier deux fois et attrape le grand rouquin par les hanches en lui donnant un coup de reins qui amène son sexe d’un seul coup d’un seul au plus profond de la gaine anale de Kaito qui en hoquette à la fois de surprise mais également de la sensation qu’il ressent à recevoir un engin aussi imposant.
La douleur pourtant n’est pas ou peu présente alors qu’il s’attendait à la ressentir plus vive même si ce n’était que pour un bref instant, sans doute grâce au lubrifiant naturel déversé sans parcimonie par Xiao juste avant.
La chevauchée reprend donc guidée cette fois par le plus petit tandis que les deux derniers intervenants s’enlacent pour ce qui se présente bien comme de nouveaux préliminaires en vue de remettre rapidement le couvert.
Hayato se fait la réflexion que ce ne sera pas possible, qu’il est sur les genoux et que les caresses de Xiao auront beau faire malgré son envie à lui, que rien n’y fera au moins jusqu’au lendemain matin.
Ce qui aurait pu être à la fois normal et exact, se voit vite remis en cause par un son venant d’Hoshio qui vraisemblablement est pris à fond dans sa libido qu’il défoule sur celui dont il avait déjà eu maintes fois envie sans pour autant oser faire les premiers pas de peur de passer pour ce qu’il n’est pas, aux yeux de son chéri principalement mais également de ceux de ses autres amis.
Xiao est néanmoins conscient que c’est en grande partie ce qui émane d’Hoshio qui amène cette pensée qui sinon ne lui serait jamais venue, étant de nature entièrement monogame, c’est du moins ce qu’il pensait jusqu’à cette soirée qui remet toutes ses convictions en question.
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