J'ai toujours eu envie de raconter ma vie à un(e) passant(e) inconnu(e) ...
... et lui dire ce que j'ai vécu, afin de lui faire un topo sur le fait que je ne suis qu'un looser. Mais pas un looser qui s'y complet, mais un looser donneur de leçon alors que je sais très bien que je ne ferais pas le quart de ce que je conseillerais. Au niveau de l'hypocrisie je serais en parfait accord, à la limite d'une danse où chaque pas aurait un sens.
Et puis le but de raconter ma vie à un(e) passant(e) inconnu(e) n'en a pas moins le suivant, qu'il ou elle me raconte sa vie. Lui donner confiance pour qu'il ou elle en dise plus que moi. Où est l'intérêt d'inspirer confiance auprès de quelqu'un, paraître sensible afin de se nourir de la sensibilité d'autruit, si ce n'est pas pour obliger l'autre à tout me raconter ?
La démarche la plus favorable est de romancer un peu son histoire, donner un sens, y mettre de l'emphase, et un peu résilience, afin qu'en face, on se dise que je suis quelqu'un de bien.
Par contre, le plus difficile, c'est de pouvoir dire stop à cet(te) inconnu(e) avant que tu te sentes obligé de jouer les psychologues.
J'ai toujours eu envie de raconter ma vie à un(e) passant(e) inconnu(e) ...
Parce que je sais que j'en serais plus sur les autres qu'eux sur moi...
Lances toi le premier...
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