3.
[Note qui n'est pas dans le carnet : je vous remercie de lire l'avant-propos si vous l'avez loupé et de bien vouloir respecter la démarche souhaitée avec cette œuvre. Je vais paraître têtue ou autre, mais je ne tiendrais compte que des erreurs potentielles d'orthographe, de grammaire ou de conjugaison qui ont pu m'échapper sur cette œuvre et je ne changerais aucun mot. Le but est de partager des notes écrites dans un carnet, pas d'en faire un texte "parfait" pour publication... Merci d'avance.]
L'angoisse, la peur. Ces sentiments qui nous rappellent que nous sommes humains et, parfois, faibles. Mais qu'arrive-t-il quand ces « parfois » sont fréquents ? Que l'on arrive à un stade où on se fait violence pour ne pas se flinguer ?
Un jour, quelqu'un m'a dit « vous êtes une éponge à émotions », autrement dit j'arrive à absorber l'émotion des autres, en quelque sorte, et cela troublerait mon équilibre. Sur l'instant, j'avais ri. Moi qui déteste de plus en plus les gens, ce serait presque une ironie du sort que ma vie doive être influencée par ce qui m'entoure à ce point.
Cependant, peut-être que cela est vrai et que cela me bouffe. Autant que tout ce que j'ai en tête. J'ai la sensation de sentir ma propre personne dériver un peu plus à bord d'un rafiot qui vogue par miracle, percé de long en large. J'aurai beau retirer l'eau qui s'infiltre, cela ne s'arrêtera jamais et, avec une lenteur diabolique, je sens l'océan m'avaler.
Dans ce genre de moments, où rien n'a l'air d'aller, je me rappelle la scène où Alice pleure, prête à se noyer par la suite de ses propres larmes. J'ai la mauvaise impression d'être dans le même état sauf que je trouverais ni clé ni gâteau ou boisson pour me sortir de là.
À ce moment-là, je ressens juste le besoin de me laisser porter, que les larmes m'engloutissent.
[PS : Je me suis rendue compte, après coup, que le "3." n'était pas le bon texte...je vous poste donc le bon avant d'enchaîner avec le 4. qui sera un repost...]
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