Lettre à ceux dont le soleil s'est éteint

Une minute de lecture

Il y en a dans ce monde que la vie a abîmé. D'autres loups à qui il manque un oeil, une patte...

Il y en a qui se battent avec d'invisibles guerriers et finissent blessés par leurs peines.

Il y en a qui ne vivent qu'à moitié, en apesanteur, le corps est là mais l'âme est ailleurs.

Il y en a qui finissent par céder, et payent le prix fort.

Certains perdent espoir, parce que les nuages cachent leur soleil. Parce que, comme au Pôle Nord, ils vivent dans une nuit éternelle. Parce que leur monde n'a plus de Triforce.

Ce n'est pas parce que mon sang ne coule pas que je n'ai pas de cicatrices.

Je n'en suis jamais allée si loin. Mais, pour avoir vécu cette noirceur, je peux vous promettre que, même derrière les nuages, le soleil ne disparaît jamais vraiment.

Continuez à vivre, trouvez-vous une raison de le faire.

Parce qu'une fois ses blessures guéries, un loup peut vivre avec une patte en moins.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Loumicrobes ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0