Une passion à un fil
de Benure Carmin
Est-ce qu'il vous est déjà arrivé qu'un évènement réduise l'engouement que vous avez pour une passion à néant? Au point même de se dire "pourquoi continuer si l'on en profite plus ?"
Parfois ce genre de pensées n'arrive que lors d'une épreuve, très souvent dû à la chance, ou plutôt la malchance.
Les réaction envers ce genre de choses peuvent-être très nombreuses.
Pour ma part, je ne saurais plus partir sur le faite d'avoir une longue vie, tant le hasard peut jouer avec, mais elle peut être heureuse, ou pas.
Pour ma part, c'est un accident de voiture ainsi que des évènements l'ayant précédés ou suivi qui m'ont provoqué ça.
Cet accident, tout le monde me dit que je n'aurai pas pu l'éviter mais je n'y croyais pas, mais à force de me le dire, je fini par le croire.
Cet accident n'était que le fruit du hasard, mais le faite que je sois en vie l'était sûrement encore plus encore.
Ce jour là, j'ai pris une route différente de celle habituelle afin d'éviter un rond point bloqué par les gilets jaunes.
il avait plu et la route était humide, j'arrivait dans un virage et la voiture a perdue l'adhérence, m'envoyant sur le bas côté, dans l'herbe un peu surélevée. Surélèvement derrière lequel se trouvait une pente de 5 bons mètre de hauts.La voiture est retournée sur la route et il y avait un SUV Volvo devant moi que je n'ai pas pu éviter.
Ma voiture était à contre sens, j'ai essayé d'accélérer mais pas moyen, j'ai donc coupé le contact et sortie de la voiture et je l'ai poussé pou la sortir de la route du mieux que je pouvais.
Après ça je suis allé récupérer les débris sur la route pour éviter d'autres accidents et enfin je suis allé voir la personne qui été dans l'autre véhicule.
Il n'y avait pas eu de blessés et j'avais encore, je crois, du mal à réalisé que l'accident c'était vraiment produit.
Lorsque les gendrames sont arrivés, il y avait un jeune, à peu près mon âge qui semblait presque mal pour moi et à fait les tests d'alcolémies et de drogue de manière rassurante.
Son collègue, plus agé est revenu car un des tests avait mal été fait, mais lui, semblait vouloir que je sois responsable de l'accident.
Ensuite, mon père est arrivé et à rapidement remarqué les plaques de gazole sur le sol,. C'était ça qui m'avait fait partir hors de la route.
S'en suivi le moment ou j'ai compris, que sans l'autre véhicule, j'aurais sûrement été, dans le meilleur des cas, en fauteuil roulant, car derrière, se trouvait une pente de pas loin de 5m de haut bien plus raide que de l'autre côté et avec une forêt derrière.
Si il y a bien une chose que je sais en sécurité routière, c'est que les chocs les plus dangereux sont les chocs verticaux, comme une chute.
L'accident en lui même n'est pas ce qui m'a le plus touché, mais j'ai appris plus tard que la route que j'avais prise avait toutes les semaines des morts, sauf la semaine ou j'ai eu mon accident.
Mais plusieurs mois plus tard, j'ai appris que exactement une semaine après, il y avait eu un mort sur cette route, exactement au même endroit, du même âge que moi, quasiment à la même heure et probablement à cause de la même plaque de gazole, ça semblait presque être un avertissement du hasard qui me disait "t'as vu je t'ai sauvé, mais fait attention".
En plus de tout ça, l'accident est arrivé au mauvais moment.
Durant l'été et en début d'année, j'ai eu une grosse perte de motivation, j'en ai parlé à mon formateur référent qui m'a dit que c'était normal et qu'il fallait que je me ressaisisse, assez normal pour moi, pour ne pas en parler plus, mais j'aurais dû.
Parce que lorsque l'accident est arrivé, je commençais à retrouver de la motivation et je réussissait à me remettre vraiment à bosser. mais il a anéanti aussi bien la motivation que j'avais retrouvée, que la passion que j'avais pour ce que j'allais faire, que la volonté que j'avais de me remotiver.
En janvier, j'ai rencontré la fille qui allait devenir ma copine, je l'ai rencontrée comme si la vie c'était dit "j'y suis peut être allé un peu fort on va lui faire un cadeau", car je 'ai rencontré sur ce même site alors que je n'y étais plus allé pendant longtemps.
Elle m'a aidée, sans le savoir a aller mieux et peut être même a éviter une vraie dépression.
J'ai, sans m'en rendre compte, commencé a m'isoler, je ne voulais plus sortir, plus rien faire.
Je me suis enterré dans un cercle vicieux duquel on m'a, heureusement forcé a sortir et ce n'est qu'a ce moment là que j'ai compris pourquoi j'étais entré dans cette spirale infernale.
J'ai compris la cause principale et j'ai cherché et pris sur moi même pour trouver les autres facteur aggravant et je suis sûr qu'il m'en manque, mais je pense avoir cité les principaux, sauf un.
Je ne pouvais pas en parler et même aujourd'hui je ne peux pas, je n'y arrive pas, ma gorge se noue au point parfois de ne plus pouvoir respirer pendant correctement pendant plusieurs minutes.
Plus le temps passe et plus j'ai envie d'oublier tout ça, je veux repartir sur de nouvelles bases et profiter de ce que je veux faire tant que je le peux.
Je sais que si peu n'aurait pas dû m'affecter autant, mais j'ai toujours été protégé et je n'ai jamais pu me renforcer psycholgiquement, au point de pleurer au moindre truc alors que je n'en ai pas besoin.
Si je n'ai rien dis, c'est parce que je ne m'en été pas rendu compte, ou plutôt je me le cachais sans le vouloir et je n'ai donc pas pu en parlé et lorsque j'ai compris, j'avais trop peur de l'expliquer a ceux qui m'entourent.
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