De ma fenêtre je vois la vie

De ma fenêtre, elle suit sa course.

Un regard à droite, les chevaux dans la prairie

Se cherchent et se repaissent

D’une herbe grasse et savoureuse

Sur la gauche, le ballet d’un couple de pies

Qui travaillent le jour, qui travaillent la nuit,

Pour là-haut sur le grand sapin

Donner vie à leur nouveau nid.

De ma fenêtre je sens l’été qui s’annonce

De ma fenêtre il joue avec les fleurs,

Devant moi un arbre habillé de lierre

Qui se rit de nous, lui le centenaire

Témoin de nos vies passées et futures.

Dans le bleu du ciel, des tourterelles

Qui se réjouissent de ce printemps

Elles tournent, dansent et chantent

La liberté retrouvée dans nos absences.

De ma fenêtre je respire le doux parfum

De cette nature qui nous rappelle

Que le chagrin nous ronge puis se lasse

Que le bonheur est là, qu’il attend et se prélasse.

De ma fenêtre je l’entends et obéit

Et dans mon jardin aujourd’hui,

Il y a fleurs, oiseaux, et moi qui lui souris.