Hier après-midi, j’ai pris du temps pour moi, j’en avais besoin, et ça fait du bien.

Six kilomètres de course à pied en respectant un rayon d’un kilomètre autour de chez moi, c’est pas si mal. Ensuite, du renforcement musculaire, car je vois bien que mon corps subit ce confinement.

Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir une journée magnifique, cela rend le travail plus difficile... Le contact quotidien avec les collègues fait du bien, mais le manque s’accentue.

J’ai vraiment de plus en plus de mal à supporter cette vie de confinée. J’ai envie de retourner au travail, rire avec mes collègues, partager notre déjeuner dehors, sur les tables de jardin au bord de la marre... Et d’avoir plus de travail, retrouver mon bureau, mes dossiers, mes outils de travail, avancer sur la rentrée prochaine...

C’est trop long.

Je sais la chance que j’ai d’avoir une maison, un jardin, d’être avec mon mari et mes enfants, d’être en bonne santé ; mais je commence à saturer. Les informations ne parlent que du Covid, des morts, des lits de réanimation, du prolongement du confinement, du port du masque généralisé... Moi je veux juste franchir les 3 kilomètres qui me sépare de la mer, faire un petit bain de pieds, manger une crêpe. Je rêve de déambuler dans un magasin, traîner juste parce-que j’en ai envie, sans attestation dérogatoire dans la poche...

Je réalise aujourd’hui que notre départ en vacances semble de plus en plus compromis.

Je veux aller chez mes copines, prendre un café avec elles, aller voir ma mère et faire un scrabble, aller au restaurant.

Ho, oui, se faire un bon restaurant !!! S’il-vous-plaît, même un MacDo, je ne suis pas difficile ! (Quoique non, un KFC en fait !)

Vous vous souvenez du coup du Big Mac ??

Je veux aller dans un gastro au bord de mer, manger du bar et une bonne tatin ! Je veux retourner à la piscine, je veux aller chez l’esthéticienne (en premier, l’esthéticienne)

Vendredi soir, je suis en vacances, des vacances confinées...

Que vais-je faire ? Qu’allons-nous faire ?