Samedi 25 avril 2020
Voilà, il fallait que ça arrive...
Ma balance a chopé le Covid19.
Non, sans rire, il n’y a plus rien à faire ! Je fais attention à ce que je mange, je ne prends plus de goûter, je ne grignote pas, je fais du sport deux fois par semaine minimum... et je ne perds rien ! La balance est en rade CQFD.
Mon mari a fait le test, et c’est pareil pour lui ! RIP petite balance, le vaccin n’existe pas encore pour toi, sorry.
Grande nouvelle en parlant de ce virus : après avoir entendu le mécontentement des personnels de l’Education Nationale, des parents et des médecins concernant la reprise de l’école le 11 mai, les chercheurs nous annoncent que les enfants ne seraient finalement pas les plus susceptibles de contaminer les autres. Il s’avère que plus on avance dans les recherches, plus on comprend le fonctionnement de ce coronavirus ! Et en fait, les enfants ne transmettent pas plus la maladie que les autres, ce serait même plutôt les adultes qui le donneraient aux plus jeunes !
Ha ! Mais alors c’est parfait ! Qu’est-ce que ça tombe bien !
Laissez-moi rire... Jaune le rire, bien jaune !
Toujours est-il que la reprise c’est lundi, et que pour le moment, on restera chez nous. Je recommencerai le télétravail, tout en supervisant les leçons des enfants. Mom’s power is back !
Honnêtement, je ne suis pas emballée par l’idée... Je veux retrouver ma vie. Sortir de ma résidence surveillée.
Je réalise que nous sommes quasiment tous sur le même pied d’égalité aujourd’hui. Car finalement, que l’on vive dans un petit espace ou dans un manoir avec piscine, on est bloqué chez nous. Les plus aisés d’entre nous peuvent sembler avoir de la chance, une salle de sport à domicile, une piscine, un hammam, sauna ou jacuzzi... Mais ils ont ce luxe toute l’année, donc pour eux c’est banal. J’ai un grand jardin, nous allons installer bientôt la piscine des enfants, nous sommes chanceux aussi, mais toujours victimes de ce confinement en réalité. Nous sommes tous habitués à nos vies d’avant, et qu’elles aient été fastes ou modestes, aisées ou difficiles, il n’en reste pas moins que nous vivons dans nos cages dorées ou pas.... mais prisonniers nous le sommes tous.
Je rêve d’aller nager. Je sens même les embruns parfois, qui me narguent. La mer est si proche et si loin à la fois. Trois petits kilomètres... interdits.
Mai arrive, l’année scolaire tire sur la fin, les grandes vacances approchent, et je VEUX sortir ! Prendre un Perrier citron en terrasse, acheter des pizzas pour aller les manger sur la plage le soir avec les copains, regarder le soleil descendre sur la mer. Me glisser dans l’eau fraiche de la Manche avant qu’il ait totalement disparu à l’horizon, cette mer si calme le soir, qui semble nous appartenir. Quand nous sommes réchauffés par les derniers rayons du soleil, que l’on regarde nos enfants jouer, un verre de Côteau du Layon à la main... La vie quoi.
La vie me manque. Heureusement que l’amour compense, heureusement que j’aime et suis aimée, car peu importe la taille et le confort de nos cages, si nous n’avions pas l’amour, serions-nous encore vivants ?
Annotations
Versions