Ven...geance ?
-Romain ? Je peux te parler une minute ?
Hin hin hin, le début de ma vengeance était enfin arrivé !
Je lui envoya un grand sourire contrit et il me suivit d'un air fier.
-Tu as quelques minutes, je n'ai pas que ça à faire.
-En fait... Je baissa la tête d'un air triste et continua:
-Je regrettes... Je ne voulais pas te larguer... J'étais -et je suis encore !-follement amoureuse de toi, mais j'avais peur de franchir le pas vec quelqu'un, tu comprends ?
Désormais, il avait un sourire triomphant sur le visage et s'exclama:
-Tu vois que tu ne peux pas te passer de moi !
C'est ça, Ducon, c'est ça.
-C'est vrai... J'ai remarqué qu'on ne pouvait pas vivre l'un sans l'autre et que c'est trop bête de se faire du mal comme ça...
-Bah, de toute façon j'ai toujours su que tu reviendrai vers moi un jour où l'autre. Tu viens ? Je dire à mes potes qu'on s'est remis ensemble.
Berk ! S'il imaginait ce qui se cachait derrière tout ça, cet abruti !
-Je voulais aussi te proposer... Nous pourrions rendre notre relation plus vraie en... Mes parents ne sont pas là ce soir, et l'appartement sera presque vide puisque tous nos voisins sont en vacances... Tu es d'accord ?
Il lâcha un petit rire condescendant me répondit:
-Pas de problème mais je ne pourrai pas rester toute la nuit. Je serai là vers huit heure.
***
Huit heure moins dix.
Je termine d'enfiler ma petite robe noire hyper sexy et descend pour l'acceuillir.
Huit heure moins cinq
Je pousse la porte de l'appartement et file vers le portail en essayant de ne pas glisser dans la boue.
Huit heure
Il est là. Ce gros macho a mis un costume cravate mais je remarque qu'il ne m'a pas acheté de fleurs.
Il descend de sa voiture, m'embrasse et s'appête à entrer dans la bâtisse. Sauf que, comme il ne sais pas regarder où il met les pieds, il se prend les pieds dans la boue et s'étale de tout son long. Je réprime un sourire et le ramasse en m'excusant (comme si c'était de ma faute).
Son costar est tout gâché, mais il me suit quand même dans les escaliers et m'engueulant parce que je ne l'ai pas prévenu que c'était dangereux, ici. Bien sûr.
On en est déjà au deuxième étage losque, juste en dessous de nous, au rez-de-chaussée, un chat se met à miauler comme si le diable était à ses trousses. Je jette un bref coup d'oeil en remarquant que dans ce cas, le diable est un chien, mais Romain se penchede tout son long sur la rambarde pour admirer le spectacle.
Je réprime un soupir exaspéré. Est ce que ce débile va passer sa soirée à regarder une course poursuite entre Mr Miauleur et Waf-Waf ?
Soudain, j'entends un long grincement et me tournes vers lui.
-HAAAAAAAAA !!!!!!!!!!
Après une longue chute de quelques mètres, il finit par faire un gros plof par terre en étalant de la boue partout sur le sol puis s'évanouit.
Finalement, il s'est mis hors d'état de nuire tout seul.
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