20.Love, etc...
Le lendemain matin, 9 heures 15. J'étais assis sur l'unique fauteuil de la chambre, non loin du lit où reposait le corps sculptural si féminin d'Elsa. Même sans artifice, je la trouvai à cet instant précis divinement femme, très très loin de l'ado de la veille. Allongée sur le ventre, un drap froissé ne masquant qu'à moitié un postérieur ferme et rebondi, elle me livrait son indécente nudité, impudiquement mise en exergue par un soleil d'hiver indiscret qui filtrait à travers les maigres rideaux. Nous avions fait l'amour toute la nuit dans les moindres recoins du modeste appartement. Je restais là à la contempler, fumant une cigarette en tenue d'Adam, le sexe au repos. Elle était belle, et j'avais la chance de l'avoir dans mon lit. Moi, un type ordinaire, la trentaine passée, avec une jeune fille qui faisait tourner les têtes et n'aurait aucun mal à trouver un amant plus fringuant, plus jeune, plus "bad boy", plus sexy même.
Le soleil, taquin, lécha son joli minois et la clarté soudaine l'incommoda. Elle entrouvrit délicatement ses paupières encore lourdes de sommeil, et me fit face en se tournant sur le flanc. Le drap glissa le long de ses interminables jambes, révélant ainsi la perfection de sa silhouette, sa poitrine opulente et laiteuse, le merveilleux galbe de ses hanches et son minou à la rousseur soyeuse. Une légère érection démontra le ravissement que suscitait en moi ce spectacle.
- Bonjour mon coeur, bien dormi ?
Elle se leva pour venir me planter un baiser sur le front. Je mis mes bras autour de sa taille pour l'attirer vers moi. J'embrassais son ventre plat en caressant ses fesses. Elle jouait avec mes cheveux.
- Qu'est-ce qui peut bien te séduire chez un mec comme moi ? me hasardai-je
- Tu es plutôt bien foutu, me répondit-elle avec un regard gourmand et appréciateur sur mes parties intimes, elles-mêmes en émoi. T'es même le premier beau brun BCBG que je m'envoie ! Et puis personne ne me donne autant de plaisir que toi...
- Parce que tu as connu beaucoup d'autres hommes ? interrogeai-je inquiet, mon regard amoureux planté dans le sien.
- De minets, tu veux dire ? Oui, en tout cas suffisamment pour que la comparaison soit légitime. Et je n'ai jamais eu de liaison plus torride. Même le plus fougueux de mes ex ne parvient pas à égaler tes talents.
- J'ai tout de même l'impression de te voler ton adolescence...
- Bien sûr que je pourrais être avec un type plus jeune, mais aucun ne m'intéresse plus que toi. Tu as fait de moi une femme, amoureuse et épanouie. C'est avec toi que je veux être, c'est toi que j'ai choisi.
- Et tu n'as pas peur que l'on devienne un couple routinier ?
Mes lèvres et ma langue s'aventurèrent dans sa jungle rousse, je titillais avec elles les parties les plus intimes de son corps pendant que je palpais son séant. Le désir montait en nous.
- Compte sur moi pour qu'on ne le devienne pas...
Elle écarta doucement mon visage de sa jolie toison, s'agenouilla devant moi sur la moquette et prit mon phallus entre ses doigts délicats pour laper mon prépuce à petits coups de langue avant de me prendre intégralement en bouche et s'adonner à une fellation en gorge profonde dont nous étions tous deux si friands. Je bandais comme un fou et soupirais de plaisir en caressant sa chevelure sauvageonne.
- Oh, c'est bon, oui ! J'ai trop envie de toi, bébé... affirmai-je.
Elle me dévorait autant des yeux que de sa cavité buccale tout en me masturbant vigoureusement. Une pipe d'anthologie !
- C'est ce que je vois ! me répondit-elle entre deux mises en bouche.
- Putain, si tu continues comme ça, je vais jouir...
- Pas tout de suite, mon amour. Je te veux d'abord en moi, que tu me prennes...
Elle se releva pour venir s'empaler à califourchon sur moi en imprimant un lent va-et-vient rythmé par les mouvements de ses hanches. Dans cette danse délicieusement érotique, je l'accompagnais en impulsant de rapides coups de reins qui accéléraient subtilement la cadence, lui arrachant quelques cris, amplifiés par mes doigts pénétrant son anus. Ma langue parcourait ses seins et mes mains, plaquées sur son fessier, la maintenaient fermement tout en la faisant coulisser sur ma queue. Mais je voulais reprendre le contrôle total de notre joute charnelle en la basculant sur le petit bureau qui craqua d'agonie à mesure que je lui pilonnais la chatte. A l'approche de notre petite mort, elle m'enserra de ses jambes autour de ma taille pour me retenir jusqu'à la jouissance finale, dans un râle expiateur.
- On ne sera jamais un vieux couple routinier... conclut-elle à bout de souffle avant de m'embrasser de gratitude.
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