J'ouvris enfin les yeux, il ne pleuvait plus, je ne sais pas ce qui c'est passé, ni combien de temps je suis restée inconsciente. Avec la force qui me restait je me leva, puis regarda au sol, l'endroit où je me tenais cinq minutes avants. L'herbe était calciné tout autour de moi. Je retrouvis mon mirroir totalement détruit. Encore embrumé, je rentra chez moi en boitant...

Je ne comprenais rien. Le premiers réflexe qui me passa par la tête, fût d'aller me regarder dans la glace de la salle de bain. Je n'avais aucune marque de brûlure ou de coups sur mon visage. Mes cheveux était en parfaite état. Je sortis de la salle de bains, puis décida d'aller en parler avec ma mère. Soudain, un détail me frappa, je couru me rendre de nouveau devant le verre réfléchissant pour m'observer de nouveau.

Mes yeux... Mes yeux ! Ils avaient changé de couleur. Ils n'étaient plus vert mais bleu ! Bleu électrique même. Je n'en revenait pas, qu'est-ce qui m'arrivait. C'est pas possible je dois faire un cauchemar. J'ouvris le robinet et laissa couler l'eau. Je m'aspergea le visage avec l'eau. Mais rien, impossible. Je ne rêvais pas...

Je regarda la glace, puis m'écria.

- Paulo !

rien, aucun visage ne surgit de la glace, Paulo n'était pas là. J'avais besoin des ses conseils, de ses explications toujours très logique. J'avais besoin de comprendre ce qui m'arrivait...

Soudain, une voix retentit dans ma tête : "Madison, c'est moi Paulo !"

- Hein ?!? qu'est-ce que tu fait dans ma tête ? Je comprend rien Paulo aide moi ! M'exclamai-je

" Attend calme toi, avant tout, au lieu de parler tout haut, pense ce que tu as envie de me dire d'accord, essaye." Sa voix trahissait son inquiètude.

" Je... Je... Comme ça ?" Pensai-je.

" Oui, oui, bon écoute bien, je ne sais pas très bien ce qui se passe, je ne peux pas revenir dans mon monde. J'entend toutes tes pensées. C'est très bizarre, je t'avoue que comprend rien là."

"Paulo, J'ai des yeux bleus maintenant !"

" Des yeux bleus tu dis ?"

"oui" pensai-je inquiète.

" C'est étrange, mais je crois bien qu'on a fusionner..."