C'était dans un univers plutôt médiéval-fantasy. J'étais dans un château, plus précisément dans un long couloir de ce château. Tout le long des murs, des deux côtés, une sorte de longue marche en pierre. D'un côté, à ma droite, il y avait des portes qui menaient à d'autres pièces. De l'autre côté, donc à ma gauche, des fenêtre, enfin, c'était plutôt des vitraux aux verres oranges, qui laissaient entrer la lumière du soleil couchant. C'est surtout cette luminosité du soir qui m'a marquée, car j'aime beaucoup le moment où le soleil se couche, la lumière qu'il y a à cet instant m'apaise et je me sens bien. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est cela qui faisait que je me sentais bien dans mon rêve.

 Donc, je marchais dans ce couloir qui me semblait interminable. Je décidai à un moment de passer le seuil d'une des portes. Je montai une ou deux marches, ouvris la porte et me retrouvai dans une chambre. Je descendis à nouveau deux ou trois marches et avançai vers le centre de la pièce. Elle me paraissait grande. Elle était remplie de toutes sortes d'objets mais je ne pourrais en énumérer. Au centre, il y avait un tapis et une table ronde. Il me semble qu'il y avait quelque chose posé dessus, cependant je ne m'en souviens plus. En tout cas, c'était le seul élément qui était bien rangé, tout le reste n'était que désordre. Je crois m'être dirigée vers la fenêtre, mais concernant ce dernier point, je n'en sais pas plus.

 Durant l'intervalle séparant cette première scène et celle qui va suivre, c'est pour moi le trou noir.

 Je me retrouvai ensuite à nouveau dans le couloir mais à un point plus loin. J'étais en train de me battre à l'épée contre quelqu'un mais je ne sais rien de son identité. Tandis que mon adversaire prenait l'avantage sur moi, il pensait sûrement qu'il avait gagné le combat. C'est alors que j'utilisai ma dernière carte ; de ma main gauche, je dégainai une deuxième épée et lui assénai un coup fatal. Je me souviens clairement avoir utilisé ma main gauche et la sensation que nous avons quand nous n'utilisons pas notre main habituelle.

 Après, il y a encore un trou noir.

 Je me retrouvai dehors, la nuit était complètement tombée. Il me semblait être sur une passerelle, du moins sur quelque chose en bois. Je me tenais debout et ne bougeais pas. A ma droite, une grande torche pour m'éclairer. J'avais également l'impression d'être en hauteur. Devant moi, l'orée d'une forêt. Je voulais y aller mais ne pouvais pas. Il y avait le vide entre elle et moi.

 C'est ici que se termine la description de ce rêve, que j'ai beaucoup aimé ! J'ajoute juste une dernière chose : durant tout le long, il me semble que j'étais à la recherche de quelque chose ou quelqu'un.

Note :

C'est la seconde fois que je fais un rêve avec autant de détails dont je me souvienne. J'étais particulièrement à l'aise mentalement dans celui-ci.

Aujourd'hui (2020), je ne me souviens plus des détails mais j'ai toujours le long couloir en tête.