Gabrielle observait sa nouvelle employée. La jeune femme était séduisante et habillée avec goût. Au premier regard, elle aurait pu paraître stricte mais c'était sans compter la petite touche de dentelle noire qui laissait deviner ses seins. Son maquillage délicat, juste réhaussé par ce rouge à lèvres bordeaux, complétait la tenue sans vulgarité. Gabrielle reconnut la jeune femme du métro et ne put s'empêcher de croiser les jambes pour contenir son excitation. Quelle belle surprise...

- Sacha c'est très bien, Mme Ticaz.

La nouvelle recrue se tenait droite comme un i et semblait nerveuse. Pourtant, elle avait répondu d'une voix assurée. De mieux en mieux... Gabrielle laissa glisser son regard sur les courbes de Sacha, détaillant la ligne de sa nuque, la rondeur de sa poitrine, l'évasement de ses hanches et le galbé de ses cuisses. Elle sentit la jeune femme frémir d'être ainsi obervée et l'excitation de Gabrielle redoubla. Elle se leva et vint s'assoir sur l'avant de son bureau, face à sa nouvelle employée.

- Sacha... J'aime beaucoup ce prénom... Très sensuel, vous ne trouvez pas ?

Gabrielle se délecta de la réaction de la jeune femme, visiblement gênée.

- Alors comme ça, vous aimez prendre le métro ? C'est votre truc ?

La directrice fixa Sacha en attendant sa réponse, le sous entendu de ses questions à peine voilé.

- Hum... A vrai dire, c'était la première fois que je le prenais, vraiment... Je viens d'arriver à Lyon.

- La première fois ? Et ? Ca vous a plu ?

- Hum... Oui... Beaucoup... J'étais un peu stressée mais ça va.

Gabrielle aimait la tournure que prenait cette conversation, surtout en voyant les joues en feu de son employée. Elle avait envie de provoquer cette petite blonde qui n'était timide que d'apparence.

- Et, comptez vous retenter l'expérience, ou préférez vous choisir un autre moyen de transport ?

- ... Je... Je vais reprendre le métro oui, mais peut être pas tous les jours... J'ai aussi un vélo, mais ce n'était pas pratique avec cette jupe.

- Nous nous recroiserons sûrement alors.

Gabrielle ponctua sa phrase d'un sourire et se mordit les lèvres quand Sacha osa enfin soutenir son regard. Elle me plait celle là... Beaucoup. Elle marcha en direction de la porte et laissa sa main frôler la cuisse de la jeune femme en passant. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant envie de jouer... Pauvre Sacha, elle ne savait pas ce qui l'attendait !

- Venez avec moi, je vais vous présenter.

Gabrielle ouvrit la porte et plaça sa paume dans le creux des reins de la blonde pour la guider hors du bureau. La sensation de la dentelle sous ses doigts l'électrifia et elle dut se faire violence pour ne pas glisser sa main dessous. Pas si vite... Elle profita encore du dos de Sacha puis lui rendit sa liberté lorsqu'elles arrivèrent dans l'open-space.

- Voilà ! Ici vous avez : Marie et Jean ; George, Astrid et Mimi ; Héloïse, Marc, Pierre et Adam ; Lilly et Vinciane ; et là bas, c'est votre bureau.

Gabrielle invita Sacha à se diriger vers la porte de verre sur laquelle une plaque de métal était gravée au nom de Sacha Line, rédactrice adjointe.

- Ne soyez pas timide, entrez !

La directrice suivit le balancement des hanches de son employée et pénétra elle aussi dans la pièce lumineuse. Sacha prit possession des lieux et inspecta les moindres recoins sous les yeux prédateurs de sa supérieure. Cette dernière ne pouvait pas détacher son regard de cette jupe crayon si moulante, fendue sur l'arrière un peu plus haut qu'à l'accoutumée. Son bustier crème lui parut soudain trop serré et, réajustant sa tenue, elle frémit de plaisir quand ses tétons frottèrent contre le tissu rigide. La directrice s'adossa alors contre un petite commode et en plaça stratégiquement la tranche. Coiffer ses cheveux bouclés en chignon lâche raviva la sensibilité de ses seins mais elle n'en laissa rien paraître. Pourtant, son imagination fusait. Elle avait envie de laisser sa poitrine s'échapper de son carcan, d'avoir la langue de Sacha dessus, les dents de Sacha... Sacha... Sans s'en rendre compte, elle avait entamé des petits mouvements de va-et-vient sur le meuble. Le plaisir venait par saccades grandissantes à la simple vision de Sacha qui lui tournait le dos, fascinée par la baie vitrée.

- Mme Tipaz, c'est parfait !

Gabrielle stoppa net ses mouvements et sourit à la jeune femme.

- Je vais vous laissez prendre vos aises dans ce cas. Si vous me cherchez, vous savez où me trouver.

La directrice quitta Sacha et rejoignit rapidement son bureau. Elle fit jaillir ses seins en dégrafant son corset, s'adossa à la porte fermée et commença ses caresses. Sa main dans sa culotte trempée, l'orgasme ne tarda pas à lui faire perdre l'équilibre dans un gémissement sonore. Elle resta un moment haletante, à même le sol, offrant la vue de sa poitrine à l'immeuble d'en face. Puis, la directrice retrouva ses esprits, remit son vêtement et commença sa journée.