Chapitre 7, Vivre et laisser faire
– Jahan, je vais mettre le GPS, vous habitez au combien, Rue des Plantes ?
– Au 37, Monsieur.
– Bien, nous y serons dans 35 minutes. Mettez-vous à l’aise, et vous aussi Laureen, les vitres teintées ne permettent pas de vous voir de l’extérieur.
– Chouette, je meurs chaud ! J'enlève mes talons si cela ne vous dérange pas ?
– Heu, non, pas du tout, répond timidement notre hôte !
Jahan fait comme si de rien n’était, et regarde à travers la vitre extérieure, en évitant totalement sa voisine, qui s’installe confortablement, pieds nus, la jupe complètement relevée. Elle en profite pour défaire deux boutons de plus à son chemisier, et s’approche encore un peu plus de notre stagiaire, qui se serre au maximum contre la portière. Ne pouvant plus reculer d’avantage, il lance son regard au loin pour s’isoler, la buée de son souffle venant opacifier la fenêtre, lorsque la main de ma secrétaire se pose sur sa cuisse. Je vois dans le rétroviseur notre ami, passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel, mais sans repousser pour autant cette entrée en matière... Complètement bloqué, il n’entreprend strictement rien, laissant la voie libre à Laureen que j’entends ouvrir la braguette de notre ami, baisser son pantalon, en se jetant simultanément sur sa bouche pour l’embrasser fougueusement. Je ne vois pas son entrejambe de ma place, mais je vois les mouvements du bras droit de Laureen s’agiter régulièrement. Les petits soupirs qui s’échappent régulièrement de leurs bouches malgré leurs lèvres collées, m’informent de l’avancée des préliminaires.
– Laureen, ôtez votre culotte, et écartez bien les cuisses. Voilà, je veux vous voir bien écartée dans mon rétro... parfait. Allez mon ami, à vous, ne vous privez pas, venez lui bouffer la chatte, je veux l’entendre hurler de plaisir. Et mettez-lui doucement un doigt dans le trou du cul.
– Oui...
Notre ami pose sa tête sur la cuisse de Laureen complètement sous le charme, et s’avance pour lui lécher aussitôt le clito. Il se révèle passif, presque resigné, et respecte à la lettre mes indications. Il passe sa langue le long des lèvres déjà détrempées de Laureen. Elle crie presque maintenant. Il en profite pour mettre ses doigts à sa bouche pour les humidifier encore davantage, et caresser le pourtour de sa rondelle, qui semble impatiente d’happer ses doigts. Je lui ordonne gentiment de la pénétrer avec deux doigts. En gentleman, il commence délicatement avec son majeur, d’abord une phalange, puis le doigt tout entier. Laureen parait serrée, semble avoir quelques douleurs, mais est particulièrement excitée par la situation. Elle se met à miauler de plaisir sans discontinuer. Je dois avouer avoir un peu de mal à me concentrer sur la route, l’œil rivé sur mon rétroviseur...
– Allez, Jahan, le deuxième doigt.
Il présente alors, avec une appréhension palpable son index, puis son majeur aux abords du cratère, et enfile les deux doigts qui entrent lentement, difficilement, accompagnés des feulements de Laureen toujours de plus en plus forts, à la limite de l’explosion.
– Stop Jahan, baisez-là maintenant par le cul, et uniquement par le cul. Sortez-votre bite et sodomisez-la tout de suite. Faites-la jouir !
Il s’exécute aussitôt, et pendant que Laureen s’allonge avec empressement sur le dos, la tête contre l’accoudoir de la portière, fesses bien relevées pour faciliter la venue de son amant improvisé, il prend sa bite de la main droite, l’enserre en la décalottant pour présenter son gland gonflé de désir à son petit trou. Laureen passe avec agilité du bout des doigts le préservatif sur le haut de l’engin, et Jahan termine de le positionner, avant d’enfiler directement l’anus déjà bien dilaté de notre amie mais qui paraît malgré tout bien serrée, n’ayant visiblement pas l’habitude d’être visitée par cette voie étroite, et commence à crier sous les va-et-vient pourtant plutôt tranquilles de Jahan, lorsque les râles et soubresauts de notre ami se font ressentir, accompagnant sa jouissance prématurée. Il reste là, allongé sur elle, n’osant plus faire un geste pendant quelques instants, totalement silencieux, avant de se relever lentement et de se rasseoir à sa place, l’air désabusé.
– Je suis désolé, c’est toujours comme ça, je n’arrive pas à tenir plus longtemps, je suis désolé, vraiment, je n’ai pas osé vous le dire plutôt...
– Ce n’est pas grave, ne soyez pas désolé, vous m’avez très bien léchée, et j’ai appréciée de sentir votre belle bite en moi, même si j’aurais souhaité jouir sous ses coups... Une prochaine fois peut-être ?
– Oui, une prochaine fois. Désolé.
Il enlève son préservatif, fait un nœud, et le glisse dans sa poche. Il ne s’en est pas aperçu, trop occupé à ses affaires, mais lorsqu’il regarde à nouveau l’extérieur, la voiture est garée juste en face de chez ses parents, le 37. Sans un mot, il ouvre la portière, sort rapidement, traverse la rue sans se retourner, avant d’entrer et refermer la porte de l’immeuble derrière lui.
Laureen, se remet rapidement, histoire d’être présentable pour sortir de la voiture, puis vient se rassoir à côté de moi, à la place de devant.
– Il était pressé de rentrer chez lui !
– Oui, il semblait assez gêné d’avoir joui en moi si rapidement !
– Vous pourriez le prendre en main pour l’amener à progresser sur ce terrain aussi, non ? N’est-il pas en formation ? dis-je tout sourire....
– Maintenant que les présentations sont faites, pourquoi pas, il est mignon, plutôt gentil et bien éduqué !
– Oui, allez, en route pour Les Éveuses, Aurélie nous y attend pour 20h.
– Les Éveuses, nous n’allons pas à Rambouillet ?
- Si, bien sûr, c’est un quartier sympa de Rambouillet, proche du bois. J’avais une amie qui y habitait il y a quelques années, je connais bien.
– Ah, d’accord, et vous pensez que nous serons à l’heure avec l’amuse-gueule que vous m’avez improvisé, me dit-elle hilare...
– Tout au plus dix minutes de retard, mais si cela roule bien, nous serons à l’heure !
– Super !
– Je profite de notre isolement dans cette voiture pour te demander : vous avez déjà vécu des jeux sexuels en tant que soumises ? Vous semblez plutôt réceptive ...
– En fait, je dois être honnête, non. Mais j’en rêve, j’ai lu récemment "Justine", et c’est le navet 50 nuances qui m’a mis l’eau à la ... Bref, vous voyez ou je veux en venir.
– Ahah, tout à fait, donc plutôt soumise ?
– Dans la vie de tous les jours ? Non, non, pas du tout, au contraire... Par contre, sexuellement, j’adore être insultée, fessée, et j’aimerais beaucoup plus, mais aucun de mes amants ne sont convaincants, ils le font pour me faire plaisir uniquement et il me manque quelque chose...
– Je comprends, vous aimez associer la douleur et le plaisir ?
– Les fessées, j’en raffole, mais les mâles qui ont osé m'en prodiguer s’arrêtent toujours trop tôt. Ils doivent avoir peur soit d'être macho, soit de ne pas maîtriser leurs gestes, je ne sais. Disons qu'il s'agit plutôt de caresses appuyées généralement. Si ce soir cela va plus loin, ce que j’espère au plus haut point, je pourrais vous dire mes limites. Pour l’instant, je n’en ai aucune idée. Oups, attention à la trottinette, on dirait que vous n’êtes pas trop concentré sur la route, ahah...
– Ils font n’importe quoi, en sens inverse en plus !! Bon, nous reparlerons de votre attitude tout à l’heure... Mais oui, c’est vrai, j’avais certaines surfaces charnues et rougissantes en tête, mais bon, voilà, nous arrivons !! Mais peut-être que nous pouvons nous tutoyer pour la soirée, et reprendre le vouvoiement au travail, non ? Qu’en pensez-vous ?
– Parfait pour moi, Monsieur !
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