Le galbe de sa hanche crème de marron s’offrait sans résister ; sa reddition était actée depuis bien longtemps. Elle était étendue sur sa poitrine, le visage caché sous sa chevelure cinabre ondulée, seulement vêtue de trois bracelets d’or. Sa nuque dégagée laissait transparaître une Rune de Dorf. Son genou droit était habillement replié sous son ventre, laissant de ce fait entrevoir sa jeune croupe innocente et une jambe gauche interminable qui n’en finissait pas de remuer, de convulser, de tressaillir, de vibrer et de se tordre sous les doigts assidus et réguliers de son hôte. De temps en temps, les yeux fermés, les lèvres ouvertes, elle lâchait de petits râles incontrôlés ou de longs gémissements assourdis par la serviette humide qui épousait les courbes de son corps soumis aux mains expertes du Maître. Des secousses imprévisibles emballaient sa respiration, sa peau brûlante, de ses chevilles tremblantes au creux de ses fesses vulnérables, jusqu’à la pénombre d’un sein surplombant le sol, trimbalé comme un bout de viande par un boucher. Parfois, un petit cri de douleur venait même pimenter la séance.

Elle soufflait…

Elle souffrait…

Elle sourcillait…

Elle souriait en serrant les dents.

La libération venait.

Ah, ventrebleu ! Je ne peux plus me retenir. Pitié, talentueux Démon ! Puisses-tu en finir rapidement…

Il faisait chaud dans la pièce exiguë qui sentait la sueur, la rose et l’aubépine, une piaule plongée dans une lueur bleutée qui transpirait paradoxalement à travers des rideaux carmin. Une étagère solitaire et rouillée, un établi, des outils et des objets insolites, des fioles toutes noires, un seau vide et quelques araignées aventureuses.

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