Tatouée
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Voilà que je ressemble aux hommes désormais : je porte des tatouages à ne plus savoir qu’en faire sur la surface de mon corps.
Je suis matée, comme ils disent. Les vieux s’offusquent, les enfants rient de ces chibres qui ont poussé comme des champignons sur la surface de mon corps délaissé.
Moi seule connais les deux coupables. Pour rien au monde, je n’oserais évoquer leurs identités. Je passerai pour folle : qui me croirait ?
Parfois, j’entends les théories des Minivillois. J’ai envie de leur crier : non, ce ne sont pas les jeunes, encore moins les gens du voyage, non, ce ne sont pas des gens de couleurs venues de Maxiville… ce sont des gens qui critiquent, comme vous !
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