"Attente très Angoissante" (novembre 1991)

2 minutes de lecture

ATTENTE TRÈS ANGOISSANTE, OU LE CAMPING DE LA PERDITION

Date : Mardi 26 Novembre 1991

Classe : 4eme

Sujet : Raconter un moment d'attente très angoissant .

Note : 11 / 20

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J'ai eu un moment d'attente très angoissante étant petit, je devais alors avoir cinq ou six ans. Ma famille et moi étions en vacances avec des amis dans un camping. Nous venions juste d'arriver et mes parents commencèrent à installer la tente.

Moi, je voulais visiter un peu les environs mais mes parents ne purent pas m'accompagner, ils étaient occupés. Alors, ma mère me dit d'aller voir avec Jean-Marc, mon frère cadet, qui était déjà un petit peu plus grand.

Alors, je suivis mon frère, mais étant un peu « tête en l'air », il trouva le moyen de me perdre. Je commençais à me demander s'il allait revenir croyant qu'il voulait jouer à cache-cache . Mais au bout de cinq minutes, quand je vis qu'il n'était toujours pas là, je m'affolais, paniquais. Je courus partout en pleurant.

Par chance, un monsieur qui portait un t-shirt avec « Service d'accueil » imprimé dessus, passa par là et me trouva. Il me demanda pourquoi je pleurais, je lui dis que j'avais perdu mon frère et par la même occasion, que j'étais moi aussi perdu.

Il me dit que ce n'était pas grave et qu'il allait tout faire pour retrouver mes parents. J'étais inquiet. Il me conduisit au service d'accueil et passa une annonce en parlant dans des haut-parleurs. Ayant fini cela, il me dit de m'asseoir et d'attendre qu'ils viennent me chercher. Je m'asseyais donc et attendis sans parler. Mais j'avais l'impression qu'ils ne viendraient pas.

Pour passer le temps, je m'amusais à compter les personnes qui passaient, en espérant que je trouverai mes parents parmi elles. À chaque personne, ma haine envers mon frère grandit car c'était à cause de lui que j'en étais arrivé à ce stade. S'il avait été plus observateur, il se serait aperçu que je n'étais plus avec lui. Je pensais aussi à la punition que mon père allait lui administrer à son retour.

Au bout d'une heure quand-même ... Alléluia ! Mes parents venaient me chercher. Je sautais dans tous les sens tellement ma joie était grande. Quel soulagement ! Je remerciais le monsieur qui m'avait soutenu pendant ce moment d'angoisse et nous partîmes.

Conclusion : Ne laissez jamais votre frère cadet vous accompagner dans un camping ! Ceci pourrait vous attirer des ennuis inutiles ! 

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