LE TRAIN

Date : Mardi 6 Octobre 1992

Classe : 4eme

Sujet : Raconter un voyage en train pendant un été caniculaire .

Note : 13,5 / 20

======================================

Je me souviens d'un voyage en train qui avait lieu lors d'un été caniculaire. C'était à l'occasion d'un voyage au Futuroscope de Poitiers qu'organisait la C.A.F (Caisse d'Allocations Familiales, pour ceux qui ne sauraient pas) pour tous les jeunes de Briatexte* qui avaient moins de vingt ans et dont le père ou la mère était à la C.A.F.

Je partis à la gare d'Albi avec mon frère, la fille d'une amie à ma mère, et un garçon plus jeune ... bref, nous étions quatre Briatextois. Arrivés à la gare, nous descendîmes de la voiture en prenant soin de la fermer à clé, puis nous montâmes dans le train qui était splendide.

Nous nous installâmes confortablement tous dans le même compartiment. Nous étions bien ou presque car il faisait une chaleur infernale. Tous les gens ou presque étaient en t-shirt ou en chemise. Le train démarra .

Pour passer le temps, je regardais autour de moi. Les couleurs qui ressortaient le plus souvent étaient le gris et l'orange. Les fauteuils étaient en cuir et sur chacun d'eux était accroché un plateau pour manger convenablement.

Il y avait aussi les toilettes et un mini-magasin où on vendait des bonbons, des boissons, des cartes postales, des chewing-gums etc ...

En face de moi était assis un homme qui lisait le journal sur lequel je pouvais lire Beaucoup de pluie partout en France . Là, je me disais que les météorologistes étaient des idiots car ici le soleil nous « grillait ».

À côté de lui, je pus remarquer un petit ventilateur qui était à peine sorti de son sac et qui tournait . Le visage de l'homme était de forme ronde, il avait un chapeau melon, ce qui faisait drôle car il avait un t-shirt.

Mon frère Jean-Marc jouait aux cartes avec Sylvain, le petit garçon de tout-à l'heure. Il avait une canette de coca-cola à côté de lui.

Ce que je voulais, moi, c'était pouvoir boire, ne serait-ce qu'un peu, de n'importe quelle boisson pour pouvoir me rafraîchir. Il fallait faire avec ce qu'on avait, c'est-à-dire, le coca-cola que mon frère avait :

- Tu peux m'en donner s'il te plaît ? dis-je.

- C'est parce que tu as vraiment soif ou c'est pour le plaisir de boire ?

- Parce que j'ai vraiment soif, pardi ! Qu'est-ce que tu crois ?!

- Bon, tu peux en prendre, fit-il.

- Merci.

Je me précipitais comme un fauve sur la boisson et me mis non pas à boire mais à engloutir le liquide. Il ne restait plus qu'un fond (Voilà comment il faut négocier avec ses frères) !

Des gens passaient dans le couloir, ils étaient trempés de sueur, d'autres étaient avec des lunettes de soleil et la crème solaire, il y en avait un qui avait un parapluie (Vous ne trouvez pas ça bizarre par cette chaleur ?)

Puis la chaleur me tapa sur le système, et je me mis à baisser les stores pour essayer de dormir, essayant ainsi de moins ressentir le soleil, et de faire comme les trois spécimens qui me servaient de compagnons, vu que j'étais un des seuls du compartiment à être encore éveillé .

Puis le temps passa et nous arrivâmes à Poitiers. Je réveillais mon frère qui réveilla Isabelle, la fille de l'amie à ma mère qui avait dix-huit ans, qui réveilla à son tour Sylvain pour descendre du train. Ils étaient à moitié réveillés, tout ébouriffés, transpirant de partout.

Mais le cauchemar n'était pas tout-à fait fini car il faisait encore plus chaud dehors ! Ah, quelle galère !

====

*Briatexte, dans le Tarn (81)