Καιρός
Des petits pas qui courront sur le noir.
De petits clapotis qui s’oseront en échos coquins, bondissant de vides en riens sans jamais connaître ennui ou atonie.
C’est ainsi qu’il s’animera, dansant entre les souvenirs jonchant les rives infinies ; dévalant les pentes d’ombres montagnes, glissant des rigoles de rivières en silhouettes et des sylves diaphanes.
Le Monde se sera abandonné.
Il courra sur le noir, un trait de gaieté sur son visage griffé de sel, et dans sa seule main rougie : une orbe, un bulbe, une ampoule où se chuchotera un petit éclat.
Il écoutera avec le cœur cette chanson tissée de silences, cousue de néants, et teinte de ses espoirs enfantins. Des espoirs-mélodies, filés des pleurs d’allégresse, et des éclats de larmes. Elle lui racontera de la poser au creux de ce qui a été, là-bas, quelque part devers cet inconnaissable inconnu.
Et il ira.
Il traversera les tendresses froides et infinies ; il ira en se brûlant la paume, il ira en acceptant d’avoir peur.
Et au bout du rien, non loin d’un diadème oublié, il attisera la Flamme.
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