Un point c’est clos
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Combien me gêne le point final dans un haïku.
Le point ferme, c’est une clôture.
Figé, l’instant du haïku !
Or, le poème devrait, à mon sens, laisser en suspens l’évocation et l’impression, qui continueraient à faire leur chemin dans l’imagination du lecteur, comme l’écho répercutant le son amplifié.
« Pourquoi fermer ce qui ne demande qu’à être ouvert…Pourquoi alourdir ce qui doit demeurer en suspens ? »
(Maurice Coyaud : Fourmis sans ombre, 1978).
Le point ferme, c’est une clôture.
Figé, l’instant du haïku !
Or, le poème devrait, à mon sens, laisser en suspens l’évocation et l’impression, qui continueraient à faire leur chemin dans l’imagination du lecteur, comme l’écho répercutant le son amplifié.
« Pourquoi fermer ce qui ne demande qu’à être ouvert…Pourquoi alourdir ce qui doit demeurer en suspens ? »
(Maurice Coyaud : Fourmis sans ombre, 1978).
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Le point final dans un haïku | Chapitre | 11 messages | 1 an |