La fin d'un cycle

14 minutes de lecture

 Me voilà en deuxième année de BTS, je n’avais pas de voiture pour le moment du coup je rejoignais ma copine à son domicile avec la voiture de mes parents, puis elle me conduisait jusqu’au lycée. J’ai retrouvé mes copines de l’an dernier, toute contente, car je m’étais rapprochée de certaines filles sur la fin de la première année, du coup j’avais hâte de les retrouver pour un an. Je n’étais toujours pas dans la même chambre, mais ce n’était pas grave, on passait beaucoup de temps ensemble en dehors, ou nous nous retrouvions toutes dans la même chambre. Nous avions les mêmes professeurs que l’an passé, pas de changement à ce niveau. Nous avons accueilli les premières années, où nous avons créé des liens aussi, plus qu’avec les deuxièmes années de l’an dernier. C’était vraiment une bonne ambiance, familiale, cocooning, je me sentais bien. Nous étions aussi copines avec les BAC PRO boulangerie pâtisserie. Paradoxe total quand on sait que dans notre classe il n’y avait qu’un seul garçon, les concernant c’était l’inverse, ils étaient un grand nombre de garçons et une ou deux filles, je ne sais plus le nombre exact, mais elles étaient très peu. Nous passions beaucoup de temps tous ensemble, nous rigolions énormément. Le soir, ils devaient rentrer à l’internat à 20h, nous restions avec eux, puis ils devaient y aller, alors que nous, nous étions libres de faire comme bon nous semble, ils étaient jaloux, c’était marrant. Il est vrai qu’avoir le privilège de sortir quand on veut, c’est un luxe dans un internat. Les cours pour moi se passaient bien, j’avais de bonnes notes, sans trop me forcer, comme l’an dernier, c’était bizarre cette sensation pour moi. Arriver à avoir de bonnes notes en faisant le minimum, je n’avais jamais pu faire cela avant, c’est gratifiant et en même un peu dégoutant, par rapport à d’autres qui sont dans l’obligation de travailler dur pour avoir limite à la moyenne. C’était déroutant quelque part. Mais j’ai profité de ce pouvoir durant ces deux années, je me suis dit que j’avais bien assez donné toute ma scolarité, que je pouvais me permettre du coup de relâcher un peu la pression. Je crois aussi que c’est lié directement au fait que je n’étais pas à la maison de la semaine, je n’avais plus cette influence de maman, qui me disait de travailler dur, elle ne savait pas les efforts fournis, elle ne voyait que les notes, et elles lui convenaient. J’avais l’impression d’avoir une liberté que je n’avais eu, car en première, je suis restée plutôt en arrière-plan, toujours ce côté fermé, cette honte de mon corps, et donc l’envie de passer le plus inaperçu possible. Cette année, j’avais envie de lâcher les vannes, de me sentir légère et libre, pour la première fois de ma vie j’avais juste envie d’être MOI. Puis, j’avais pour une fois de vraies amies qui m’aimaient comme j’étais sans se soucier de mon apparence. C’était plaisant, et ça me donnait plus confiance en moi. J’étais aussi apprécié des garçons, j’avais eu un coup de cœur d’ailleurs, lui aussi mais c’était le jeu du chat et de la souris, il a fini par sortir avec une autre fille, nous l’avions surnommé « mouton ». Nous étions toutes solidaires, dans nos histoires de cœur, nos bêtises, nos histoires, tout notre groupe était toujours au courant de tout. C’était vraiment une belle amitié, Nous partagions nos rires comme nos larmes sans aucune crainte du jugement.

 Cette année-là, j’ai séché les cours pour la première fois, j’étais majeur, aucun mot aux parents, je ne l’ai pas fait beaucoup, mais ça m’est arrivée et je n’ai jamais culpabilisé. Tout au long de notre vie on nous impose des règles, des horaires, nous avons tout un tas d’obligations, dès petits, à partir du moment où nous allons à l’école, nous avons ces contraintes. Je trouve normal que parfois nous n’ayons pas envie, mais nous sommes obligés de respecter. Le rythme imposé n’est pas facile dès la maternelle, nous sommes les trois premières années de notre vie à la maison, puis d’un coup nous sommes plongés dans une routine, nous passons la journée à l’école, parfois plus qu’à la maison pour ceux qui vont à la garderie le matin et le soir. Nous sommes jetés dans des cases dès notre plus jeune âge, et personne ne se soucie de nos ressentis ou impressions … Car pour la plupart c’est la « normalité ». Mais qu’est-ce la normalité véritablement ? Nous passons au minimum 13 ans dans notre vie à l’école, je dis bien, au minimum, de 3 ans à 16 ans. Pour ceux qui font des plus grandes études, on parle plus de 18 à 25 ans d’école. Si on y réfléchit, c’est un chiffre qui est loin d’être anodin, quand on sait que dans le cursus, on nous apprend le dur labeur du travail, mais surtout à rentrer dans la marche, dans les cases bien construites de l’éducation nationale. Je n’incite pas à sécher les cours, ne pas interpréter mes dires de cette manière. Je dis juste que dès notre plus tendre enfance, la vie est un chemin réglé comme une horloge, qu’on est envie ou non, qu’on aime ou non … il peut être compliqué de respecter à la lettre toutes ces règles, surtout dans la période ados, jeunes adultes, c’est une période où nous avons envie de profiter de notre jeunesse. En ce qui me concerne, je n’ai jamais été en retard en cours, je n’ai jamais été collée, c’était ma dernière année d’école, j’avais envie aussi de faire comme bon me semble à certains moments. Je ne dis pas que c’est bien, mais je peux dire que ça m’a fait du bien, pour une fois de me sentir comme tout le monde. Je n’ai jamais eu vraiment le droit de sortir, c’était pour moi l’opportunité de découvrir le vrai univers des gens de mon âge.

 C’était vraiment la première fois que j’avais cette envie, juste de ne plus être que sérieuse. La première année je ne suis pas sortie les soirs, je restais souvent à l’internat, je faisais bien les devoirs demandés, je révisais quand nécessaire, j’avais le code, la conduite en plus, mais je n’avais pas envie de sortir. La deuxième année j’ai eu envie de changer, d’avoir comme une parenthèse dans une vie bien réglée. J’ai adoré, j’ai d’excellents souvenirs, je suis sortie mais sans abuser, j’ai travaillé en cours, j’avais gardé mon but dans le viseur. Je n’aurais pas fait ça, si je ne pouvais pas me le permettre, si j’avais dû continuer à travailler autant qu’au lycée, j’aurais choisi la discipline et j’aurais été studieuse comme je l’avais toujours été. Je me suis toujours mis une pression énorme pour les cours, même si maman était moins fixée sur mes résultats depuis mon accident l’année du bac, c’était resté ancré en moi, comme une marque de fabrique. On m’avait tellement répété, d’être première, d’avoir les meilleures notes, de travailler dur et avec détermination, c’était resté en moi, et je peux dire encore aujourd’hui que c’est le cas, je me laisse aucune marge d’erreur. Je suis consciente de l’exigence que j’ai envers moi-même, mais ça reste plus fort que moi. En revanche, c’est un trait de caractère que j’ai exclusivement pour moi, je ne mets par exemple aucune pression à mon fils dans ses apprentissages. Je lui explique que les erreurs sont là pour nous apprendre des choses, qu’on doit s’entrainer pour réussir, qu’il arrive que l’on se trompe mais que ce n’est pas grave, c’est le processus d’apprentissage … Et vous savez quoi ? Il est très exigeant envers lui et ne supporte pas de pas réussir ou de se tromper … Je pense que c’est une blessure si profonde que j’ai depuis petite que malheureusement je lui ai transmis inconsciemment ! On appelle ça les mémoires transgénérationnelles. J’ai lu un ouvrage sur ce thème, ainsi que les mémoires du corps, c’est stupéfiant même troublant de voir à quel point l’inconscient et le subconscient ont une grande place en nous, sans que l’on s’en rende compte. Passer de l’inconscient à la conscience peut être une étape douloureuse, mais si on veut comprendre certaines réactions, certains schémas que l’on reproduit de générations en générations, il est parfois nécessaire de passer par notre inconscient pour avoir les réponses à nos questions. Un traumatisme peut remonter à plusieurs générations, se transmettre et être de plus en plus fort, pour qu’enfin on finisse par couper le lien, et créer un autre schéma. Nous naissons avec des mémoires, des blessures comme je l’ai mentionné avant, en coupant les liens nous en fabriquons d’autres et ainsi de suite. Malgré tout, ce sont les mémoires les plus anciennes qui sont les plus ancrées et les plus difficiles à travailler. Nous sommes à une époque où les esprits s’ouvrent sur ce qui nous dépasse parfois, nous trouvons les informations très facilement avec internet, et les livres, sites, et beaucoup d’autres outils sont là pour nous aider au quotidien dans notre quête de réponses. Il n’est jamais évident de mettre en lumière ce que nous pensons incompréhensible, on entend souvent je ne sais pas pourquoi j’ai agi de telle façon. On ne sait pas sur l’instant, mais il y a toujours un « parce que » à un « pourquoi », la vraie interrogation c’est, est ce que nous souhaitons savoir et sommes-nous prêts à savoir surtout … Je dis toujours que la peur n’évite pas le danger, et ce proverbe est tout à fait vrai, la peur est fabriquée par notre puissant mental, il hisse des barrières, des murailles même sur des points sensibles auxquels on se heurte et qu’on finit par enterrer. Cependant jamais rien n’est enseveli assez profond pour ne pas revenir de plein fouet un jour, on ne fait que repousser l’échéance. On peut, ne pas être prêt à découvrir ce que cache notre côté sombre, mais une fois mis en avant, il laissera place à la lumière, même si la montagne est difficile à grimper, l’arrivée au sommet reste libératrice et époustouflante. J’ai déjà été confrontée à plusieurs schémas anciens, certains que j’ai travaillé et donc coupé, d’autres dont j’ai conscience mais où le travail s’avère plus fastidieux et plus long … Puis j’en ai encore d’autres dont je n’ai aucune conscience, mais le but d’une vie c’est aussi de grandir de chaque situation et évoluer chaque jour … Si on résolvait tout sans en créer de nouveaux, la vie serait simple, mais quelque part la vie serait ennuyeuse … les personnes qui disent « je vais bien, je n’ai pas à me remettre en question, ce sont les autres qui ne sont pas normaux, … » Derrière ce genre de phrases se cachent déjà certaines blessures ou un ego trop présent pour se rendre compte que toute personne naissante sur Terre, a des problèmes à résoudre, des blessures à guérir, et va en avoir encore en grandissant … A partir du moment où l’on accepte cette situation, on aura la capacité de s’alerter sur certaines de nos réactions, de nos actes, de nos paroles … Attention, cependant de ne pas entrer en psychose, tout n’est pas à remettre en question chez nous, heureusement, mais un défaut peut se transformer au fil du temps, s’atténuer ou disparaitre, les blessures ou les mémoires ont le même principe. C’est en travaillant dessus qu’on arrive à passer outre et rebondir sur un nouveau chemin plus serein et lumineux ! Croyez-moi en trois ans de développement personnel seulement, j’ai pu revenir sur un passé douloureux, sur des mémoires ancrées depuis si longtemps que les racines étaient plus que bien enfoncées au sol, atténuer des défauts qui me semblaient pourtant trop présents pour arriver à les faire presque disparaitre … Je me suis trouvée des qualités que je n’avais jamais vu avant, j’ai pu aussi pardonner tant de paroles que j’ai pris en pleine face par ma maman entres autres. J’ai pu trouver le dialogue, en parler avec sagesse et amour avec elle. Aujourd’hui, je peux dire que notre relation est plus saine et sincère qu’elle ne l’a jamais été. Elle travaille sur elle aussi depuis quelques temps, ça nous permet de nous comprendre, et aussi de nous avouer des ressentis que l’on n’avait jamais abordé avant ! Encore une fois la communication est la priorité ! J’ai compris que toute notre vie est faite de remises en question, de doutes, d’évolution, il faut apprendre la prise de recul, puis arriver à accepter ce qu’il nous arrive en gardant toujours nos objectifs en tête. Rien n’est jamais acquis, nous grandissons un peu plus chaque jour que la vie nous donne, c’est la magie de notre existence. Chaque situation, bonne ou mauvaise arrive au meilleur moment dans nos vies, rien n’est insurmontable.

 Pour reprendre le cours de mon histoire, en Janvier 2008, j’ai envoyé des lettres de motivation et CV aux entreprises qui pourraient m’employer, sans savoir le résultat de cette année scolaire et surtout si j’allais avoir mon diplôme, j’ai pris les devants. Le tourisme est un secteur assez « bouché » en termes d’embauches, il y a plus de demandes que d’offres, de ce fait j’avais décidé d’anticiper. En avril, une société de transports de tourisme me contactait, l’emploi était pour début Mai, je ne pouvais donc pas accepter, j’avais précisé pourtant ma disponibilité à partir de mi-juin, ils gardaient mon contact car un deuxième contrat serait à pourvoir pour Juin. J’étais heureuse de voir que mon anticipation donnait des résultats, j’avais déjà hâte d’y être.

 Cette année fût marquée par un événement qui changerait la vie de toute notre petite famille. Mes parents avaient mis en vente le restaurant depuis quelques années, c’était devenu dur pour eux, plus assez rentable aussi, ils avaient donc décidé de s’en aller. Ils avaient eu une visite, des gens particulièrement intéressés, mais par la bâtisse, et non pour le restaurant, ils voulaient en faire une maison d’habitation. Il n’y aurait donc plus de commerces à Ozolles mis à part un bar épicerie. Mon père voyait le village de son enfance mourir … Il vivait mal le fait que ce qu’il avait construit depuis des années ne serait plus après cette vente. Il avait déjà pris un deuxième emploi depuis quelques mois, pour faire la transition et ne surtout pas se retrouver sans rien après la fermeture. Il se levait très tôt, préparait tout pour le service pour les ouvriers du midi, puis partait travailler à une demi-heure de chez nous. Maman assurait seule avec leur employée la mise en place, la préparation, le service et le bar. C’était un rythme compliqué pendant quelques mois, papa enchainait, maman gérait tout en même temps … Je n’étais pas là, la semaine, mais je n’étais pas bien, loin d’eux, je ne pouvais pas les aider, et quelque part ce n’était pas mon rôle, je devais rester concentrée sur mes études et mes examens, mais c’était plus fort que moi … Sur la fin d’année scolaire, j’ai plus profité de mes copines que des cours … J’avais lâcher un peu prise, je voyais tellement la douleur de mes parents à la maison que la semaine, c’était comme une échappatoire, et je ne regrette rien.

 J’ai envie de dédier un petit paragraphe quand-même aux personnes que j’ai gardé dans ma vie de près ou de loin après avoir quitter le BTS, notre groupe principal était composé de cinq filles ! On s’appelait les Spices, oui pour les Spice Girls, je ne sais pas si tout le monde connaitra mais c’était un groupe de cinq filles pétillantes dans les années 90. C’est avec elles que j’ai passé le plus clair de mon temps, quel bonheur, de rires en fous-rire, de confidences en bêtises, c’était tellement bien. Je pense à Juju, la mascotte que notre classe, le seul garçon, qu’on appelait le boulet, il n’arrêtait jamais de faire le boulet justement ! En première année, Sabou, Angé, Julie, Céline, Mariette, Clémence, des personnes que je suis encore sur les réseaux, à qui je parle de temps en temps, des filles extraordinaires avec qui on a passé de merveilleux moments et soirées bien arrosées … On avait donné un surnom à tout le monde, c’est encore comme ça qu’on s’appelle aujourd’hui, le temps n’efface pas tout ! J’avais juste envie de les citer, pour les plus importants, car aujourd’hui chacun a sa vie, mais on s’est vu évolué, grandir, construire nos vies, et je trouve ça superbe !

 Je tenais malgré tout à m’arrêter sur une fille en particulier car j’ai construit une amitié très forte avec une fille de ma classe qui s’appelle Delphine, elle faisait partie des Spices. Je suis toujours en contact et c’est celle qui reste le plus dans mon cœur ; elle est venue chez moi des week-ends, je l’ai emmené au camping où on allait depuis des années, je suis allée chez elle. On s’est vu en dehors des cours et on passait beaucoup de temps ensemble. C’est la plus belle rencontre de toute ma scolarité, aujourd’hui avec le recul, je peux le dire ! J’ai fait beaucoup de rencontres, j’en ai eu plusieurs qui m’ont énormément apporté, mais c’est elle qui à l’époque m’a le plus marqué, m’a le plus fait rire, avec qui j’ai pleuré aussi. On a tout partagé. J’ai même séché des cours pour profiter des moments avec elle sur la fin de l’année. Elle a été mon coup de foudre amical et elle reste une personne très importante dans mon cœur. La vie nous a séparé par la distance mais pas par le cœur ! Même si je ne la vois que très peu à présent, elle est toujours importante dans mon cœur ! Je ne pourrais jamais l’oublier. Ma Delphine que j’appelle ma La Fayette, ce passage était pour toi ! Pourquoi ce surnom ? ahah, c’est un secret ! Non, je vous fais juste patienter un peu ! Nous nous sommes chamaillées autant que nous avons pu rire, et faire des âneries ! Nous aimons toutes les deux les Disney, les dessins animés de notre enfance, et en regardant les Aristochats, nous nous sommes reconnus dans les deux chiens qui arrivent au milieu de film, qui se prénomment Napoléon et La Fayette. C’est donc resté depuis ce jour, et ça restera jusqu’au bout je crois. C’est notre marque de fabrique à nous.

 Pour clore ce chapitre, j’ai passé mes examens, fin mai et début juin. Je terminé mes oraux le 10 Juin. Je me souviens de ces derniers examens de ma scolarité, ils se passaient dans une ville à 1h20 de chez nous. Je ne la connaissais pas, j’avais trop peur de ne pas trouver l’endroit, d’arriver en retard. J’étais très stressée par toute l’organisation plus que les oraux. Mes parents ne pouvaient pas m’emmener, mais mon sauveur était là le jour où j’en ai parlé … Papy s’est volontiers proposé pour me conduire car il connaissait bien la route et la ville. J’étais dans un état de soulagement quand il a prononcé ces paroles. Je ne voulais pas le déranger mais il semblait heureux de pouvoir m’accompagner. Mamie voulait aussi être présente, ils avaient prévu tout de suite d’aller se promener pendant que je passais mes examens. J’ai donc accepté sans me faire trop prier, je l’avais, je n’avais pas osé demander et je n’avais même pas penser le faire au fond, car mes grands-parents étaient âgés malgré tout, mais papy était toujours un excellent conducteur, j’avais confiance en lui. Nous y sommes donc allés tous les trois, j’étais fière et ça me rappelait les vacances avec eux, en ajoutant la touche de stress et les révisions dans la voiture. Cette fois-ci, le voyage sans la musique m’arrangeait pour la concentration. Nous sommes arrivés, je vous laisse deviner … En avance ! C’était rassurant et j’ai pu profiter du temps un peu avec mes copines avant mon tour … C’étaient les derniers moments ensemble

 Entre temps, la société m’avait contacté de nouveau, je commençais chez eux le 11 Juin sans même avoir les résultats qui étaient en Juillet.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire vanessaG ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0