J'ai écris cette scénette alors que j'étais en Première scientifique.

J'aimais les sciences mais je trouvais désespérant que mes camarades ne soient pas un peu plus portés vers les lettres. J'avais l'impression que leur intêret ne penchait jamais que pour ce qui pouvait leur être matériellement utile (le bac), et que de ce fait, ils "musclaient une de leurs jambes pour mieux apprendre à boîter". C'est-à-dire qu'ils se spécialisaient dans un domaine et oubliaient tout le reste.

J'ai voulu un peu me moquer d'eux. Moquer l'époque, car je ne trouvais pas non plus d'icône moderne littéraire à laquelle j'aurais pu m'identifier et j'avais l'impression que le désintêret pour la littérature était beaucoup plus global, presque universel, et que cela reposait en partie sur le fait que nos sociétés ne recherchaient que l'utile (chose qu'elles assimilent au progrés). Les mathématiques et les sciences étant effectivement "utiles" au "progrés", à la course. Mais je m'égare.

J'ai voulu enfin me moquer de moi-même puisque parralèllement j'étais excessive dans cette "douleur" d'être (semblait-il) la seule à vouloir m'intéresser à tout à la fois.

Ici Elélonore est en phase avec le monde moderne et, si elle ne méprise pas la littérature, elle sait reconnaitre l'utile et le beau avec modération. Cette transportée de Suzanne, elle, est déjantée, n'est-ce pas ?

Soit ! J'espère que ce texte vous/t'aura éclairci sur certains points... j'ai pensé devoir l'ajouter après que j'ai eu des doutes sur la bonne réception de ma nouvelle "Narcisse".

Pleins de bonnes choses pour vous,

Griseo.