Chapitre 51

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Mars 2037

  Le convoi de véhicules de secours traverse les allées avec allure. Installés à l’avant, des passagers exceptionnels occupent deux d’entre eux. Jean et Louise se trouvent dans celui qui mène la course, Emma et Elïo dans le second. Les grands axes sont pour la plupart déblayés, pourtant la conduite des trois camions pompiers est saccadée. L'autorisation de circuler pour la population ayant été promulguée depuis seulement trois jours, les accès sont bouchés par endroit et la sirène hurlante indispensable pour se frayer un chemin entre les automobiles dans les meilleurs délais.
Dans l’habitacle du deuxième fourgon, hormis les voies retransmises par les appareils de communication, le silence règne. Elïo voit défiler par la fenêtre le résultat de l’extinction solaire. Ses questions continuent de le tarauder, mais il reste convaincu de pouvoir trouver une solution.

Son regard se projette au travers du pare-brise, un grand bâtiment découpe l’horizon. La rénovation vient de se terminer, mais Elïo devine son identité : le gymnase de leur collège. Il n’a plus rien à voir avec l’ancien, ses façades en tôle et son toit sont de couleur grise alors que de larges vitraux horizontaux composent la partie supérieure et le parcourent tout du long. Aucun élève n’avait encore eu l'opportunité de l’inaugurer, ils seront les premiers.

Les souvenirs de l'incident le traversent. Il se remémore la scène dans les vestiaires, la stupeur face à l’embrasement de son corps, l’effroi sur les visages de ses tortionnaires qui avaient déguerpi sans demander leurs restes ainsi que la désintégration de ses vêtements alors qu'il tentait par des gestes brusques et insensés d’éteindre ce feu intérieur le consumant. Très vite, les flammes avaient tout englouti et, nu comme un ver au milieu de l’incendie, il avait cessé de se démener, acceptant son sort dans l’incompréhension et la torpeur. Tout avait été réduit en cendres, bancs, patères, radiateurs, mais sa peau contre toute attente avait résisté aux assauts incessants du brasier. Paralysé par la honte et tenaillé par la peur d’avoir blessé son prochain, il était resté tapi dans l’enfer, lorsqu'un chant sibyllin l’avait appelé à s’échapper. Cet épisode semble lointain, mais aujourd’hui il renaît dans l’esprit d’Elïo. Comment son corps avait-il pu produire une telle énergie dévastatrice et comment avait-il pu survivre dans cette fournaise ? Autant qu’il se souvienne, c’était la première fois qu’un tel événement était survenu. Juste avant que tout cela ne se produise, Corentin, un de ses tourmenteurs, lui avait assuré qu’il réservait un sort bien plus terrible à son ami, Jean. Tout avait basculé à ce moment précis. Au grand soulagement d’Elïo, ce phénomène paranormal ne s'est jamais reproduit, tout comme la rage qui l’avait submergé, mais force est de constater qu’il n’est pas fait de la même chair que ses congénères.

Une main agrippe soudain son avant-bras.

  • Ça va aller ? demande sa voisine en se penchant pour capter son regard.
  • Tout va bien. Quelques images refont surface, mais c’est du passé…

Les doigts d’Emma glissent le long de son poignet pour s'entremêler avec les siens.

  • Ne t’en fais pas, nous sommes ici pour une raison précise et elle dépasse toute appréhension.

Sa petite-amie hoche la tête.

  • Nous arrivons, les informe Nuri, le pompier au volant.

Les deux collégiens acquiescent en silence. L’expression de leur conducteur reste tirée alors qu’il initie une marche arrière dans l’allée menant à l’entrée du bâtiment sportif.

  • Quelle va être notre mission ? questionne Emma, une vibration d’angoisse dans la voix.
  • Ne vous inquiétez pas, répond l'adulte d’un ton réconfortant en regardant dans les rétroviseurs latéraux, la langue pincée dans le coin de ses lèvres. Vous allez nous épauler, nous vous demanderons simplement de distribuer des vivres et fournitures aux réfugiés.

La jeune fille se sent un peu plus rassurée et si elle ressent de la fierté à s’être portée volontaire, elle ne sait réellement à quoi s’attendre à l’intérieur.

  • Y a-t- il beaucoup de personnes logées dans le gymnase ? s’enquiert-elle.

Le camion s'arrête brusquement. Nuri enclenche le frein à main et se tourne vers les adolescents.

  • Votre contribution est plus que louable, nous vous remercions grandement, dit-il avec gravité. Je ne vais pas vous mentir, ce que vous allez voir pourrait potentiellement vous troubler, mais si vous ne vous sentez pas bien, quelle qu'en soit la raison, faites-nous signe et nous vous installerons dans un vestiaire à distance de tout ça. C’est d’accord ?

Les deux camarades répondent par l’affirmative. Emma déglutit.

  • Dans ce cas, équipe deux, allons-y ! s’exclame le professionnel en ouvrant la portière.

Les trois véhicules de secours sont garés les uns derrière les autres. Emma et Elïo retrouvent Jean et Louise tout juste descendus du premier fourgon alors que six autres pompiers, en plus des conducteurs, sortent des cabines postérieures dans lesquelles couvertures et produits de première nécessité ont été entassés. Les adolescents, sous les directives des chefs d’équipe, aident au transfert du ravitaillement jusqu'au hall d’entrée du bâtiment tandis qu’un vent glacial leur mord le bout du nez.

Alors que les adultes finissent de décharger, les quatre camarades sont invités à débuter la distribution des bouteilles d'eau aux sinistrés. Les couloirs du gymnase leurs sont méconnaissables, mais un pack dans chaque main, ils tâtonnent, trouvent leur chemin et avancent vers la double porte qui semble mener jusqu'au terrain.

Le brouhaha, qui se devinait derrière les battants coupe-feu, explose au moment où ils foulent le parquet. Côte à côte, ils restent un instant transis par le spectacle et la cacophonie. Des centaines de familles, installées sur des tapis et matelas de fortune, sont amoncelées les unes sur les autres. Chaque centimètre carré est occupé, les gradins débordent et des enfants dégourdis se sont même postés sur les barres transversales des cages de handball à la recherche d’un peu d'espace vital.

L'arrivée du quatuor ne passe pas inaperçue si bien que le vacarme ambiant s’amoindrit. À la vue de leur chargement, nombre de personnes se lèvent et commencent à s’approcher. Les uns entraînent et les autres, des cris d’exclamation se font entendre et bientôt une vague humaine se dresse devant eux prête à les immerger. Emma et Louise lâchent leur cargaison, attrapent le coude de leur voisin respectif en se dissimulant derrière lui.

  • Que tout le monde reste assis ! retentit une voix amplifiée.

Derrière les collégiens se tient Nuri, un mégaphone collé aux lèvres. L'acoustique du gymnase accentue l’impératif par l’écho qu’elle produit.

  • Nous vous apportons de quoi vous désaltérer, mais pour le bon déroulement des opérations, il est crucial qu’aucun mouvement de foule ne se crée. Je vous conjure de rester à votre place, nous avons un stock suffisant pour que chaque personne dispose de deux bouteilles d' un litre avec pour les enfants des briques de jus de pommes en supplément.

Alors que chaque paire d'yeux ne cesse de fixer la jeune équipe de volontaires, Nuri répète une ultime fois les recommandations et ce n’est qu’après un instant d'hésitation interminable, aux yeux de Louise et Emma, que la houle déshydratée consent à se calmer. Chacun retourne sur son assise incertaine sans décrocher leur regard du quatuor.

  • À nous de jouer ! les motive Jean.

Le gymnase rénové a permis l'accueil de trois cent cinquante personnes. Ici, pas de distinction sociale, tout le monde est logé à la même enseigne, d’où qu’il vienne. Envolés, écroulés ou emportés par les eaux, les appartements des réfugiés sont désormais inhabitables et, si les pourvoyeurs de provisions bénéficient de sourires reconnaissants, la morosité générale ne s'efface pas de leur visage. À l’inverse, des enfants çà et là trouvent toute opportunité pour se divertir. Quoi de mieux que de se retrouver sous le même toit, aussi précaire soit-il, avec toute sa bande de copains ? Alors que les camarades de quatrième continuent de délivrer les rations, des parties de cache-cache géant sont en pleine effusion, des “un, deux, trois, soleil” s’enchaînent dans les toilettes quand certains ont réussi à s'octroyer un espace exigu pour jouer aux cartes.

Les pompiers professionnels s'additionnent aux quatres amis pour distribuer, entre autres, des biscuits, des couvertures, des coussins ainsi que des médicaments. La mission de Louise et Emma évolue puisqu’elles sont désormais chargées de fournir des couches pour bébé tandis que les deux jeunes rugbymans finissent de livrer les packs d’eau.

Alors que Jean délivre une énième brique de jus de fruits à un enfant, il interrompt son action et s’immobilise, les yeux écarquillés. Se faufilant entre les désespérés, il avance pas à pas avec étonnement en direction d’un des leurs sans le lâcher du regard. Assis devant lui, se tient un individu aux cheveux blancs hirsutes en train de caresser un chat au poil terne. Un patchwork de couvertures et de loques décousues, aussi usées que son reflet, recouvrent ses épaules.

  • Monsieur Guillemet ?

Le vieil homme redresse la tête et ne peut que sourire.

  • Te voilà enfin, mon garçon ! Je croyais que tu allais m'esquiver !
  • Vous avez survécu ? bredouille Jean.
  • Je suis bel et bien en chair et en os ! Du moins ce qu’il en reste, répond monsieur Guillemet d’une moue amère. Je crois que mon ostéoporose n’a guère apprécié ma petite escapade nautique.
  • Comment est-ce possible ? Les voisins Delpuech vous ont vu emporté par l'inondation.
  • Il faut dire que ma brasse coulée a gardé de son efficacité et… coulée n’est, en l'occurrence, pas un euphémisme si tu vois ce que je veux insinuer, mon garçon, répond le vieil homme d’un clin d'œil amusé. Je ne t’ai jamais dit que j’avais été champion régional de natation ? ajoute-t-il en se claquant la cuisse.

L’adolescent, interdit, examine une nouvelle fois son interlocuteur de bas en haut.

  • Je suis si heureux que vous ayez survécu. Je n’ai cessé de penser à vous ces derniers jours.
  • Il en faut plus pour envoyer le vieux Guillemet au paradis. Et puis je tiens à rester ton supporter numéro un !

Jean est pris d’un rire contenu. Sa joie soudaine ne le quitte pas, mais ses pieds reprennent contact avec le parquet et il s’empresse tout à coup de délivrer les bouteilles à son voisin réfugié.

  • Tu n’aurais pas une petite coupelle par hasard, mon cher Jean ? Pour que je partage ma collation avec Pistache ?

La queue du félidé, lové entre les jambes de son maître, surgit tout à coup dans le champ de vision de Jean, sa réjouissance n’ayant eu d’autre effet que d’effacer la présence de tout être vivant en dehors de monsieur Guillemet.

  • Je vais voir si je vous trouve ça, mais de prime abord je ne pense pas.

Pompiers et volontaires passent toute l’après-midi aux côtés des sinistrés. Vers dix-huit heures, alors que les quatre camarades ont partagé leurs derniers instants auprès des jeunes enfants joueurs, leur retour est imposé par l’équipe de professionnels.

Les mêmes binômes sont maintenus, les camions ont pris la route, chacun va être reconduit chez lui.

  • Vous nous avez été d'une grande aide, merci mille fois, dit Nuri à ses jeunes voisins.
  • Nous sommes heureux d’avoir pu contribuer à vos missions, répond Elïo. Nous serons disponibles les jours qui suivent si vous avez encore besoin de nous, assure-t-il d’un hochement de tête.
  • Vous êtes des bénédictions.

La conduite du fourgon est moins nerveuse qu’à l’aller, il progresse dans les avenues tandis que la nuit déploie ses bras. Emma, côté fenêtre de la banquette, inspecte en silence le ciel assombri. Elle bâille largement, une main en guise de retenue. Cette fois-ci c’est Elïo qui attrape les siens, posés sur sa cuisse, ce qui détourne son attention des étoiles.

  • On a eu une journée bien remplie, lui dit ce dernier.

L'adolescente opine avec complicité avant de coller sa tempe contre son épaule.

  • Je crois que je sais ce que je veux être plus tard, murmure-t-elle les yeux pétillants de conviction.
  • Ah oui ? Je t’écoute ?
  • Aider tous ses gens dans le besoin m’a fait prendre conscience de certaines choses…

Au moment où Emma termine sa phrase, un courant électrique parcourt Elïo des pieds à la tête. Les fourmillements progressent dans chaque recoin de ses synapses alors qu’une leur scintille dans ses prunelles.

L’habitacle du camion, le panorama urbain et ses habitations, le monde tout entier, dans ses teintes et volumes, est aspiré dans un trou noir, l’esprit du garçon aux yeux dorés n’y fait pas exception. Il est déconnecté du présent, plongé dans l’obscurité la plus totale, projeté, lessivé alors qu’un amas de couleurs éthérées apparaît dans les ténèbres et s’anime d’une valse aussi bariolée que désorganisée. Le panaché de vapeur se calme après une énième voltige pour se restructurer petit à petit en une configuration tangible. La définition s’améliore à mesure que les figures se hiérarchisent et, bien que les contours restent incertains, la scène est redevenue distincte.

Elïo se trouve dans un couloir opal interminable. De part et d’autre se succèdent, à intervalles réguliers, des portes vitrées teintées sur lesquelles sont inscrits des numéros qui leur sont respectifs. L’une d’entre elles coulisse automatiquement d’un son feutré lorsqu’une femme, en tenue blanche, se présente devant pour pénétrer dans la chambre deux cent douze. Tout autour d’Elïo, d’autres individus, vêtus des mêmes effets, s’affairent derrière des chariots remplis de pansements, seringues et matériel médical en tout genre. Infirmiers, infirmières, aides-soignants, aux courbes floconneuses, s’agitent sous le nez d’Elïo sans qu’aucun n'ait conscience de son être.

Tout au bout du corridor aseptique, encore indiscernable, une présence inexplicable exerce une force attractive sur lui. Il s’engouffre vers l’inconnu, d’un pas délesté et silencieux, alors qu’une vie évanescente défile autour de lui comme si de rien n'était. Il y découvre un cul-de-sac où l'entrebâillement d‘une porte restée ouverte donne l'aperçu d’un grand espace. La mention “Salle de soin” s’affiche en lumière rouge au-dessus du chambranle.

À l'intérieur, l’horloge numérique affiche huit heures quarante-cinq alors que la lumière froide des plafonniers inonde la pièce. Dans un coin sont entreposées des tables élancées en verre, montées sur roues, et sur lesquels des ordinateurs portatifs sont disposés à hauteur de buste pour permettre une utilisation orthostatique. L’un de ces supports mobiles est saisi par un personnel soignant lancé pour faire le tour de son secteur. De l’autre côté de la pièce, devant une armoire à médicaments, un regroupement de jeunes gens écoute une tierce personne, une certaine Karine à en juger par son badge accroché sur la poitrine. Il s'agit d'apprentis infirmiers, eux aussi habillés en traditionnel pyjama blanc du corps médical. Ils sont suspendus, pour la plupart, aux paroles de leur aînée, titulaire en gastro-pédiatrie et responsable de leur stage de première année, mais l’une d’entre eux se tient en retrait, immobile et droite comme un piqué. Elle écoute d’une oreille distraite, ses pensées sont ailleurs.

Son regard se porte par delà la fenêtre. Un soleil levant flamboyant domine le ciel qu'elle fixe de longues secondes d’une moue expectative comme si elle attendait à y déceler un signe particulier. Tout juste entend-elle les missions de leur court séjour hospitalier que le tour du service de gastro-pédiatrie va débuter et que le regroupement étudiant se disperse de part et d’autre de sa position. Son attention se tourne vers Karine qui lui fait face d’un œil sévère. La puéricultrice lui demande avec aigreur s’il y a un problème, ce à quoi l’apprentie répond par la négative et, sans gène aucune, enchaîne par une requête. La permission de se rendre aux toilettes lui est accordée bien qu’elle soit estimée incongrue, pour un premier jour, par sa responsable de stage. L’étudiante, ne faisant grand cas de la réplique acide, acquiesce, se retourne sur elle-même brusquement et dépasse ses camarades, aussi déconcertés qu’interrogateurs, pour remonter le corridor hospitalier.

Les reflets de ses cheveux, domestiqués en queue de cheval, brillent dans le couloir qu’elle arpente. Il s’agit d’Emma, Elïo l’a reconnu dès l'aperçu de sa silhouette svelte et de ses mèches blondes. Il la voit telle qu’elle est, belle et resplendissante, toujours. Pourtant, il décèle une expression qui ne lui est pas familière. Sa petite-amie semble avoir quelques années supplémentaires, ses joues ont perdu leur rondeur juvénile et son menton s’est affuté. Elle ressemble à une jeune femme prête à embrasser la vie, mais ce n’est pas la simple distinction que le garçon soulève. Si son visage reste doux, ses lèvres séduisantes et son petit nez raffiné, ses traits sont tristes et sa démarche initialement déterminée est, à mesure qu’elle progresse, titubante. Prise de vertiges, ses pieds s'emmêlent alors qu’elle se rattrape au mur pour éviter la chute. Elïo a tenté de la soutenir, mais l'entreprise échoue, le spectre de ses bras n’ayant eu d’autre efficacité que de traverser le corps d’Emma. Avec déception, il ne peut que contempler le tressaillement des épaules de celle qui habite son cœur. Plusieurs secondes lui sont nécessaires avant qu’elle ne reprenne sa foulée, cette fois-ci, d’une allure précautionneuse. Ses yeux bleus n’ont pas changé, Elïo pourrait s’y noyer pourtant, ceux-ci ne cessent de rougir à la jonction de ses conjonctives. Ils sont prêts à déborder.
Arrivée aux cabinets, Emma s’enferme derrière la porte contre laquelle elle s’adosse. Elle libère ses cheveux de leur entrave, enroule l’élastique autour de son poignet puis incline la tête vers le plafond, condamne ses paupières et reste figée ainsi un instant avant de glisser de toute sa hauteur avec saccade. Recroquevillée en une masse tremblante, les tempes entre ses genoux, elle serre ses jambes contre sa poitrine de toutes ses forces.

De l’autre côté du battant, Elïo perçoit les sanglots d’Emma. Il hésite puis traverse la cloison matérielle comme s'il elle n'était constituée que d’un condensé de gazs. Il trouve sa petite-amie repliée sur elle-même, le visage dissimulé par quelques boucles dorées. Des larmes ruissellent sur ses joues au rythme de ses hoquets. Elle pleure. Elle pleure deux heures durant. Elle pleure toutes les larmes de son âme.

Un flash lumineux submerge le mirage onirique. Elïo retrouve l’habitacle du fourgon de pompier.

  • Tu m’as entendu ?
  • Ou… oui. Tu veux être infirmière.

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