A une Muse

Une minute de lecture

Ô triste soir embaumé d'une pluie d'automne,

Soulage l'âme lourde,

Le vain esprit éperdu sous ton ciel qui tonne ;

Il n'est que peine sourde.

En cet instant où ruisselle ton crépuscule

Et le silence est d'or,

Mes pensées vers les remords glissent et se bousculent

Sur ma joie qui s'endort.

Je ne suis que rage, Ô ma délicate rose

De t'avoir tant pressée ;

Voilà, lorsque ma pensée se libère et j'ose,

Combien je puis froisser !

Car c'est tragédie quelques fois de se permettre

Quelques mots déplorables,

Lors même qu'on voudrait soi-même se connaître

Et se voir admirable...

Ô triste soir où je trace ces vers d'excuses,

Guéris-moi de tes pleurs,

Inspiré que je suis par les traits d'une Muse

Encor jusqu'à cette heure...

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Stéphane Vla ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0